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Dans la nuit du 23 au 24 février 2022, Vladimir Poutine lançait son « opération militaire spéciale » sur le territoire ukrainien. Si certains « stratèges russes » tablaient sur une guerre éclair, le conflit entre la Russie et l’Ukraine s’enlise et interroge les alliances internationales avec des répercussions multiples en Europe mais aussi dans le cadre des élections américaines.

Tagaday, 1ère plateforme de veille médias, a mesuré l’évolution du traitement médiatique de cette guerre russo-ukrainienne depuis deux ans. Domine-t-elle toujours l’actualité ? Est-elle éclipsée par d’autres évènements tels que le conflit Israël – Hamas ?

Tour d’horizon des principaux enseignements, basés sur l’analyse de 5 400 programmes d’information diffusés par 410 chaînes de télé et de radio, et 3 000 publications de presse écrite, imprimée et en ligne.

Graphique production médiatique guerre en Ukraine Février 2022 VS Février 2024

137 531. C’est le nombre record de citations enregistrées par la guerre en Ukraine dans les médias la semaine du lancement de « l’opération spéciale » durant l’hiver 2022. Depuis, si ce volume a progressivement baissé, il reste encore aujourd’hui à des niveaux relativement élevés avec plus de 100 000 sujets depuis le début de l’année, soit depuis le 1er janvier 2024, plus de 2 100 par jour. Dernièrement, la prise de la ville d’Avdiivka par les Russes ainsi que le blocage de l’aide américaine au Congrès ont largement été commentés.

Depuis janvier 2022, plus d’1 sujet sur 25 traité par les médias français évoquait ce conflit, pour un total de plus de 3,2 millions depuis deux ans.

Graphique visibilité médiatique guerre en Ukraine

Pour mesurer l’importance du traitement médiatique de la guerre en Ukraine, Tagaday a comparé la visibilité du conflit à 3 autres sujets majeurs durablement présents dans l’actualité : le Covid-19, le climat et le conflit Israël – Hamas.

La guerre en Ukraine était – logiquement du fait de l’invasion – le sujet le plus abondamment traité par les médias parmi les 4 thématiques analysées en 2022. Néanmoins, il est resté très présent en 2023, concentrant près du quart de la « part de visibilité » (22%) sur l’année. Soit légèrement plus que le conflit Israël – Hamas, pourtant plus récent et très largement commenté. Notons la progression des sujets liés au climat sur la période, passant de 25% en 2022 à 39% sur ce début d’année 2024. Bien qu’en forte baisse, le Covid-19 reste dans le même temps un sujet quasi « traumatique », présent en toile de fond de l’actualité médiatique.

Graphique sujets associes guerre en Ukraine

Energie, inflation, industrie, pouvoir d’achat… l’impact de la guerre en Ukraine touche encore aujourd’hui tous les pans de l’économie et, plus largement, de la vie quotidienne des Français. Pourtant, ce sont les thématiques liées à la défense et à la diplomatie qui occupent le plus large espace dans les sujets associés au conflit (environ 1 sujet sur 2). Ses conséquences économiques et sociales sont évoquées dans un peu plus d’un tiers des sujets depuis 2023, contre 40% en 2022.

Méthodologie : étude réalisée sur la base de l’analyse de 5 400 programmes d’information (diffusés par 410 chaînes et stations TV/radio pour une moyenne de 2 400 heures quotidiennes) et d’une sélection de 3 000 publications de presse écrite (titres de la presse imprimée et sites web éditoriaux). Les articles paraissant dans plusieurs éditions de publications print régionales ne sont comptabilisés qu’une fois.

A propos de Aday, éditeur de la plateforme de veille médias Tagaday
Aday indexe et archive en continu toute la presse écrite, Web ou papier, la télévision et la radio. La plateforme Tagaday analyse et restitue à une clientèle de décideurs et de communicants les contenus pertinents et toutes les retombées médias de leurs alertes : veille de crise, de la concurrence, de la réputation…  Revues de presse, panoramas et bilans, analyses quanti et quali, recherches d’archives : tous les services Tagaday rémunèrent les éditeurs par un prélèvement à la source s’appuyant sur un marquage numérique traçant chaque contenu et chaque usage de chaque client. Avec toute l’intelligence artificielle nécessaire et ce qu’il faut d’esprit, Tagaday sert le marché de la veille et de l’analyse des médias avec une précision et une rapidité inégalées.

En savoir plus sur Aday et Tagaday, la 1ère plateforme de services de veille des médias : www.aday.fr

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1000 de la presse édition 2023

Un classement sous l’influence des conflits internationaux et de l’actualité politique nationale

Paris, le 26 décembre 2023. Politique, sport, culture et médias, business… Quelles personnalités ont marqué l’année médiatique écoulée ? La présence des femmes, qui avait atteint un niveau « record » l’an dernier, a-t-elle de nouveau progressé ? Quels grands sujets ont structuré l’actualité ? Qui a émergé et qui a quitté la scène médiatique ? 

Tagaday, 1ère plateforme de veille médias, dévoile la 11ème édition de son classement des 1 000 personnalités les plus médiatisées dans la presse française. Ce classement est réalisé à partir de l’analyse de : 5 400 programmes d’information diffusés par 410 chaînes de télé et de radio, et de 3 000 publications de presse écrite, imprimée et en ligne. Les articles paraissant dans plusieurs éditions régionales ne sont comptabilisés qu’une fois. 

Dans la série d’infographies ci-dessous, vous découvrirez :

  • – Le classement général, toutes catégories et nationalités confondues, suivi des palmarès politique, sport, culture & médias et business
  • – Les principaux sujets qui ont fait l’actualité cette année
  • – L’Observatoire de la parité dans la presse française

 

L’ensemble des infographies est disponible en HD sur demande.

Les 1000 en bref

Fonction oblige, le classement des personnalités les plus visibles dans les médias est largement dominé par le Président de la République, comme c’est le cas depuis 11 ans, avec 702 213 citations en 2023. Il est cette année suivi par sa Première ministre Elisabeth Borne, 290 395 citations, qui gagne 3 places au classement général, et par le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin, 201 443 citations, très présent tout au long de l’année et particulièrement exposé lors des émeutes de l’été 2023, ou plus récemment dans le cadre de la loi immigration. Seule personnalité hors du champ politique du Top 10 du classement, Kylian Mbappé prend la 4ème place avec 150 181 citations.

L’influence de la très forte actualité internationale est clairement visible à travers la 5ème position du président américain Joe Biden, talonné par ses homologues russe et ukrainien. Notons également la 16ème position de Benyamin Netanyahou, qui enregistre une très forte progression (+553 places) concentrée sur la fin 2023, depuis l’attaque du Hamas début octobre.

Si elle n’intègre pas le TOP 50, la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet enregistre la plus forte progression du classement général (90ème, +1 384 places).

A l’inverse, l’ex-entraineur du PSG Mauricio Pocchetino frise la sortie du classement avec une dégringolade de 856 places pour se positionner à la 978ème place des 1000 de la presse, tout comme Nicolas Dupont-Aignan qui enregistre la plus forte baisse du classement (938ème, -880 places). Au rang des baisses – moins fulgurantes mais notables, notons celles des ex-candidats à l’élection présidentielle Anne Hidalgo (43ème, -29 places), Jean-Luc Mélenchon (15ème, -11 places) et Marine Le Pen (12ème, -10 places).

Plus globalement, la présence des femmes dans le classement baisse de 1,2 point, retrouvant son niveau de 2020 (19,2%).

L’influence des sujets qui ont structuré l’année médiatique est bien visible dans le classement général à travers les personnalités associées à ces actualités. Début 2023, l’adoption par 49.3 de la réforme des retraites et les conflits sociaux associés se traduisent par la forte exposition du ministre du travail Olivier Dussopt (21ème, +61 places), mais aussi de Laurent Berger (26ème, +274 places), sans compter la progression de Sophie Binet évoquée précédemment. Depuis septembre, un enchaînement d’événements très rapproché est observé, débutant par la Coupe du monde de rugby qui avait lieu en France, suivie par le conflit entre Israël et le Hamas. Le traitement de ces différentes actualités permet de relativiser la « psychose » ayant entouré le sujet des punaises de lit, finalement assez peu traité en comparaison. Notons toutefois que ces insectes parasites ont connu un niveau de traitement médiatique supérieur… à la COP28 qui se déroulait cette année à Dubaï.

Top 15 personnalités politiques 2023

Pas de surprise majeure dans le classement politique, qui est à l’image du TOP 50 général. La baisse de la présence des femmes est assez marquée (-9%).

Bannière 1000 de la presse 2023 catégorie sport
Top 15 personnalités 1000 de la presse catégorie sport

Le classement sportif reste dominé par Kylian Mbappé, qui intègre le TOP 5 général (4ème). Le nouvel entraîneur du PSG Luis Enrique intègre le TOP 15 de la catégorie (+874 places). Il en va de même pour le sélectionneur du XV de France Fabien Galthié (+95 places) et son capitaine Antoine Dupont (+84 places). La plus forte hausse de la catégorie est enregistrée par Didier Digard, nommé entraîneur de l’OGC Nice en janvier 2023, avant d’être remplacé par Francesco Farioli.

Déjà peu présentes dans la catégorie, les femmes sont moins représentées qu’en 2022 avec 26 personnalités (-7%) qui représentent 5% du total des citations.

Bannière 1000 de la presse catégorie culture et médias
Top 15 personnalités 1000 de la presse 2023 catégorie culture et médias

La catégorie Culture & Médias est celle où les femmes sont le plus présentes, bien que leur nombre soit, ici aussi, en baisse de 4% en 2023. Le TOP 15 est exclusivement composé de chanteurs, à l’exception de Pierre Palmade propulsé en 1ère position suite à l’accident dans lequel il est impliqué. Justine Triet, récompensée de la Palme d’Or pour son film Anatomie d’une chute, est la plus forte progression de ce classement. Le journaliste Victor Castanet, auteur du livre-enquête Les Fossoyeurs, connaît la plus forte baisse (-718 places), alors qu’il avait enregistré la plus forte hausse en 2022 (+1 244 places).

Bannière 1000 de la presse 2023 catégorie business

La catégorie Business a été dominée cette année par Elon Musk (17ème, +10 places), loin devant Bernard Arnault (155ème, +233 places) et Xavier Niel (258ème, +81 places). Une seule femme est présente dans le classement : l’ex-présidente de la FNSEA Christiane Lambert, qui a quitté son poste en avril dernier (-336 places).

Notons les fortes progressions du fondateur d’Open AI Sam Altman (366ème, + 1 101 places) et du Sultan Al-Jaber, PDG du groupe pétrolier Abu Dhabi National Oil Company et président de la COP 28 (491ème, +941 places). A l’inverse, le directeur général de l’AIEA Rafael Grossi enregistre la plus forte baisse (-482 places), lui qui avait connu la plus forte hausse de la catégorie en 2022 en raison de la crise énergétique mondiale et du risque nucléaire lié à la guerre en Ukraine.

Bannière observatoire de la parité dans les médias 2023
Personnalités cités observatoire parité dans les médias en 2023

L’information principale de cette nouvelle édition de l’Observatoire de la parité dans la presse française reste la baisse de la présence des femmes, après une année 2022 « record » (19,2%, -1,2 point). Celles-ci représentent 18% de l’ensemble des citations des personnalités du classement. Outre Sophie Binet, la chanteuse Miley Cyrus (157ème, +1 177 places) et la réalisatrice Justine Triet (283ème, +1 171 places) connaissent une forte progression. Rappelons que cette dernière a été en 2023 la troisième femme – et la deuxième française de l’histoire du festival de Cannes – à recevoir la Palme d’or, pour son film Anatomie d’une chute. A l’inverse, Nancy Pelosi (-723 places), Serena Williams (-668 places) et Amber Heard (-633 places) chutent fortement. La répartition sectorielle des personnalités féminine évolue assez peu, la catégorie Culture & médias restant très largement majoritaire (57%).

Note méthodologique
Le classement 2023 des 1 000 personnalités les plus médiatisées dans la presse française a été réalisé du 1er janvier au 13 décembre 2023 à partir d’un échantillon de 3 000 titres de la presse française et sites du web éditorial ainsi que de 410 chaînes et stations TV/radio (plus de 5 500 programmes différents pour 2 400 heures par jour indexés en temps réel). Les articles paraissant dans plusieurs éditions de publications print régionales ne sont comptabilisés qu’une fois.

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Aday indexe et archive en continu toute la presse écrite, Web ou papier, la télévision et la radio. La plateforme Tagaday analyse et restitue à une clientèle de décideurs et de communicants les contenus pertinents et toutes les retombées médias de leurs alertes : veille de crise, de la concurrence, de la réputation…  Revues de presse, panoramas et bilans, analyses quanti et quali, recherches d’archives : tous les services Tagaday rémunèrent les éditeurs par un prélèvement à la source s’appuyant sur un marquage numérique traçant chaque contenu et chaque usage de chaque client.

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Bannière grandes actualités 2023

 

La guerre en Ukraine, sujet numéro 1. La COP 28 derrière… les punaises de lit.

Paris, le 18 décembre 2023. Avant de dévoiler la semaine prochaine la 11ème édition de son classement des 1 000 personnalités les plus médiatisées dans la presse française, Tagaday, 1ère plateforme de veille médias, a mesuré la couverture médiatique des principales actualités qui ont structuré l’année 2023.

Ce classement est réalisé à partir de l’analyse du 1er janvier au 13 décembre 2023 de 5 400 programmes d’information diffusés par 410 chaînes de télé et de radio, et de 3 000 publications de presse écrite, imprimée et en ligne. Les articles paraissant dans plusieurs éditions régionales ne sont comptabilisés qu’une fois.

 

Graphique des principaux éléments qui ont marqué l'année médiatique

La guerre en Ukraine en baisse, mais toujours à un haut niveau de médiatisation, reste le 1er sujet traité par la presse française avec près d’1 million de citations sur l’année, devant le conflit Israélo-palestinien, qui enregistre quant à lui le pic le plus important (plus de 70 000 citations la semaine du 8 octobre) à la suite des attaques du Hamas. C’est un évènement sportif qui complète le podium des sujets les plus médiatisés avec la Coupe du Monde de Rugby, alors que la controversée réforme des retraites, adoptée en début d’année, prend la 4ème place.

Notons la relativement faible couverture médiatique de la COP 28 avec 17 622 citations, qui arrive derrière les… punaises de lit (26 113 citations). Un traitement qui traduit peut-être les faibles attentes placées dans ce type d’évènements pour répondre efficacement au changement climatique. Les thèmes associés témoignent d’une certaine défiance :  en particulier le profil du Président de la COP, le Sultan Al-Jaber, également PDG du groupe pétrolier Abu Dhabi National Oil Company, fonction jugée peu compatible avec les objectifs visés par le rassemblement mondial. Ce-dernier est cité dans près d’un quart des articles sur la COP 28 (23%) durant l’événement.

D’autres points de controverse associés au Sommet International ont été relayés à des niveaux moins élevés, tels que son empreinte carbone avec les déplacements aériens d’un nombre record de participants (évocation dans 1 sujet sur 22) ou encore l’omniprésence du lobbying (environ 1 sujet sur 40).

Note méthodologique
Etude réalisée du 1er janvier au 13 décembre 2023 à partir d’un échantillon de 3 000 titres de la presse française et sites du web éditorial ainsi que de 410 chaînes et stations TV/radio (plus de 5 500 programmes différents pour 2 400 heures par jour indexés en temps réel). Les articles paraissant dans plusieurs éditions de publications print régionales ne sont comptabilisés qu’une fois.

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Tagaday, 1ère plateforme de veille médias, et Ouest-France, 1er quotidien français, s’associent pour créer le 1er baromètre de la visibilité médiatique des maires et des grandes villes de France. Dans le cadre de ce partenariat, Tagaday a mesuré la présence, sur un an (entre le 1er novembre 2022 et le 31 octobre 2023), des 50 communes les plus peuplées et de leurs édiles dans 5 400 programmes d’information diffusés par 410 chaînes de télé et de radio, et dans 3 000 publications de presse écrite, imprimée et en ligne.

 

  • – Quelles sont les villes les plus médiatisées de France ?
  • – Leur couverture médiatique est-elle proportionnelle à la taille de leur population ou bien dépend-elle d’autres critères ? Quel est le poids de certaines spécialités locales ou des clubs de football ?
  • – Quelle visibilité ont les maires de ces grandes villes ? Dans quelle mesure sont-ils associés à leur commune ou ont-ils une existence « nationale » ?

 

A quelques jours du Salon des maires et des Collectivités locales, qui se tiendra à Paris du 21 au 23 novembre 2023, découvrez en exclusivité, les chiffres de ce premier baromètre national et l’analyse de la rédaction de Ouest-France.

 

> L’article sur le classement des 50 plus grandes villes de France

> L’article sur le classement des maires des 50 plus grandes villes de France

> L’article sur le classement des préfectures et des maires de l’Ouest

infographie Ouest France Tagaday

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A propos de Ouest-France

  • Groupe média indépendant, propriété d’une association loi 1901 à but non lucratif
  • 1er quotidien français payant et 1er quotidien francophone au monde
  • 645 344 exemplaires diffusés par jour (OJD 2022), 41 éditions locales
  • 1re plateforme d’actualités française au mois d’août avec 173 millions de visites et 580 millions de pages vues (source ACPM/OJD août 2023 – site web fixe, mobile, AMP)
  • 21,1 millions de lecteurs print et web/mois (source One Next Global 2022)
  • 615 journalistes, 2 200 correspondants, 1 670 collaborateurs
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Bannière 10 ans de traitement médiatique du climat et des événements météo extrêmes

Paris, octobre 2023. Canicules, dômes de chaleur, records de chaleur, incendies, sécheresse, fonte des glaces, mais aussi tempêtes, inondations… Les événements météo extrêmes s’accélèrent et semblent rythmer nos vies ces dernières années. 

Comment cette réalité climatique et ses menaces se traduisent-elles dans les médias ? Quel lien médiatique entre ces événements et le dérèglement climatique ? Et quelle est son évolution ? Un changement est-il visible depuis les prises de conscience de l’été 2022 et la série de chartes adoptées par de nombreux médias dans la foulée ?

Pour répondre à ces questions, Tagaday, 1ère plateforme de veille médias, a mesuré depuis 2013 la visibilité médiatique du climat et des événements météo extrêmes dans 5 400 programmes d’information diffusés par 410 chaînes de télé et de radio, et dans une sélection de 3 000 publications de presse écrite, imprimée et en ligne.

Plus de 11 millions de contenus médiatiques depuis 2013

+ de 11 millions. C’est le nombre d’articles ou sujets consacrés par les médias Français au climat et aux événements météo extrêmes ces 10 dernières années, soit 1 contenu médiatique sur 25 par rapport à l’ensemble de la production journalistique.  

Ce sont les médias audiovisuels qui parlent le plus de ces sujets (1 contenu sur 16), devant les médias en ligne (1 sur 25) et enfin la presse écrite (1 sur 50).

Une médiatisation des enjeux climatiques qui n’a cessé de croître de manière continue depuis 10 ans, passant de 22 000 contenus par mois en moyenne en 2013 à plus de 150 000 en 2023, jusqu’à atteindre son faîte au mois d’août 2022. Alors que la France faisait face au 2ème été le plus chaud de son histoire, plus de 261 000 contenus médiatiques (+ 8 400/jour en moyenne) ont été consacrés au climat.

Outre ce pic important de parutions, d’autres événements ont rencontré un écho médiatique durant la période analysée, avec notamment :

  • – La présentation par l’ex-ministre Nicolas Hulot du Plan Climat en septembre 2017,
  • – la publication du rapport spécial du GIEC sur le réchauffement planétaire de 1,5°C en octobre 2018,
  • – la vague caniculaire qui a touché l’Europe en juillet 2019,
  • – de nouveaux records de chaleur en août 2020, 3ème mois d’août le plus chaud de l’histoire française,
  • – l’accord du G20 sur le maintien de l’objectif de l’accord de Paris de maintenir le réchauffement « bien en deçà » de + 2 °C en octobre 2021
  • – la canicule tardive d’août 2023 jugée remarquable.

 

Enfin, en 2023, 21% des contenus évoquant les événements météo extrêmes les associent au dérèglement climatique. Une part devenue significative par rapport à 2013 par exemple, où 6% seulement des contenus médiatiques mettaient ce lien à jour.

Une médiatisation croissante des conséquences du réchauffement qui se lit également dans l’augmentation de la visibilité médiatique du GIEC :  159 000 contenus ont traité spécifiquement du GIEC sur 10 ans dont 71 % les 3 dernières années.

Quel poids médiatique pour les principaux événements climatiques extrêmes ?

Depuis 2013, les sujets traitant de climat sont logiquement portés par les événements météos extrêmes les plus immédiatement visibles, en particulier les tempêtes (20% des contenus traitant de climat et d’événements extrêmes), les inondations (15%), les sécheresses (10%) et les canicules (10%).

L’année 2023 aura quant à elle été médiatiquement marquée par les sécheresses (230 453 contenus – 17% des contenus traitant de climat et d’événements extrêmes), les épisodes caniculaires successifs (191 573 contenus, 14% des contenus traitant de climat), les tempêtes (179 673 contenus, 13% des contenus traitant de climat) ou encore les incendies et mégafeux (134 785 contenus, 10% des contenus traitant de climat).

A noter, la couverture médiatique du mois de septembre a été naturellement marquée par les inondations meurtrières qui ont notamment ravagées la Lybie, la Grèce, la Turquie, le Brésil ou encore les inondations massives qui ont placé New-York en état d’urgence (28 417 contenus, soit + 940 contenus/jour)

Enfin, des sujets qui peuvent sembler plus lointains comme la fonte des glaces (9 050 contenus en 2023) ou encore les canicules marines (2 710 contenus en 2023) restent encore pour l’instant peu traités.

Plus de 11 millions de contenus médiatiques depuis 2013

Poids médiatique pour les principaux événements climatiques extrêmes

Méthodologie : étude établie du 1er janvier 2013 au 30 septembre 2023 par Tagaday, plateforme n°1 des médias français, sur la base de l’analyse de 5 400 programmes d’information (diffusés par 410 chaînes et stations TV/radio pour une moyenne de 2 400 heures quotidiennes) et d’une sélection de 3 000 publications de presse écrite (titres de la presse imprimée et sites web éditoriaux). Les articles paraissant dans plusieurs éditions de publications print régionales ne sont comptabilisés qu’une fois.

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Bannière étude punaises de lit

Paris, octobre 2023. Transports, cinémas, hôpitaux, chambres à coucher… la présence de punaises de lit dans l’hexagone tant à s’accroitre. Le nombre d’infestations doublerait même tous les 5 ans selon les experts et plus d’1 foyer sur 10 aurait déjà été touché selon une étude d’Agence Nationale Sécurité Sanitaire Alimentaire Nationale (Anses).

Depuis quand parle-t-on de ces parasites dans la presse française et quelle est l’importance de leur couverture presse par rapport à d’autres nuisibles tels que les moustiques tigres ou les frelons asiatiques ? Affaire de l’UGC Bercy, réseaux sociaux : quels sont les déclencheurs de ce phénomène médiatique ?

Alors que le gouvernement tente de rassurer le grand public et que la Première ministre Elisabeth Borne a déclaré à l’Assemblée nationale que le gouvernement est déterminé à agir et à amplifier son action,  Tagaday, 1ère plateforme de veille médias, a mesuré depuis 2013 la visibilité médiatique de cet insecte de moins d’un centimètre dans 5 400 programmes d’information diffusés par 410 chaînes de télé et de radio, et dans une sélection de 3 000 publications de presse écrite, imprimée et en ligne.

Les punaises de lit : 2ème « personnalité » la plus citée dans les médias en octobre, derrière Emmanuel Macron et devant Antoine Dupont début octobre

Courbe citations punaises de lit dans les médias

Entre le 1er et le 5 octobre 2023

Avec 5 545 citations dans les médias audiovisuels et la presse écrite (imprimée et en ligne) depuis le 1er octobre 2023, les punaises de lit sont sur le devant de la scène médiatique. S’il fallait faire une comparaison, elles se classeraient en seconde position du classement des 1 000 personnalités les plus citées dans les médias français, derrière le président de la République, et loin devant la star du rugby Antoine Dupont (3 031 citations), 3ème personnalité la plus citée en pleine Coupe du monde*.

Si depuis 10 ans, l’espace médiatique était plutôt occupé par d’autres insectes tels que le moustique tigre et le frelon asiatique, la fulgurance de l’explosion médiatique des punaises de lit est sans précédent.

* Le classement des 1 000 personnalités les plus citées dans les médias, réalisé chaque année par Tagaday.

Juillet – octobre 2023 : retour sur 3 mois d’angoisse

Pics avant l'exposition médiatique des punaises de lit

Depuis 10 ans, plus d’1 citation sur 2 (53%) des punaises de lit dans les médias a été publiée entre juillet et octobre 2023. Durant ces trois mois, deux premiers pics notables ont été notés mi-juillet lors de la publication d’une étude de l’Anses, largement relayée dans les médias puis très commentée sur les réseaux, révélant notamment que 11% des ménages étaient touchés par ce fléau. Deuxième moment de bascule avec l’affaire du cinéma à Paris Bercy publiée dans un grand quotidien le 30 août évoquant le cas de cette spectatrice mordue à plusieurs reprises. C’est à la fois la découverte de la présence de ces « nuisibles » dans les salles obscures mais aussi la réaction du propriétaire – soit des places gratuites en dédommagement – qui ont largement été relayées dans les médias et sur les réseaux provoquant psychose et indignation.

Courant septembre, le phénomène s’est emballé : vidéos virales dans les transports, demande de la Mairie de Paris, réactions de politiques à commencer par celle du ministre des Transports suite à des signalements – avérés ou non – de la présence du nuisible dans les bus, métros et trains.

Plus récemment, Elisabeth Borne a été interpelée sur le sujet à l’Assemblée nationale, déclarant que « nous sommes déterminés à agir et amplifier notre action » et annonçant la tenue d’une réunion interministérielle le 6 octobre. D’autres déclarations ont également beaucoup fait parler sur la période, qu’il s’agisse de la mairie de Paris qui appelait le Gouvernement à réagir, ou encore celles polémiques de Pascal Praud faisant un lien entre les punaises de lit et l’immigration en France.

 

Méthodologie : étude établie du 1er janvier 2013 au 30 septembre 2023 par Tagaday, plateforme n°1 des médias français, sur la base de l’analyse de 5 400 programmes d’information (diffusés par 410 chaînes et stations TV/radio pour une moyenne de 2 400 heures quotidiennes) et d’une sélection de 3 000 publications de presse écrite (titres de la presse imprimée et sites web éditoriaux).

 

A propos de Aday

Aday indexe et archive en continu toute la presse écrite, Web ou papier, la télévision et la radio. La plateforme Tagaday analyse et restitue à une clientèle de décideurs et de communicants les contenus pertinents et toutes les retombées médias de leurs alertes : veille de crise, de la concurrence, de la réputation…  Revues de presse, panoramas et bilans, analyses quanti et quali, recherches d’archives : tous les services Tagaday rémunèrent les éditeurs par un prélèvement à la source s’appuyant sur un marquage numérique traçant chaque contenu et chaque usage de chaque client.

Avec toute l’intelligence artificielle nécessaire et ce qu’il faut d’esprit, Tagaday sert le marché de la veille et de l’analyse des médias avec une précision et une rapidité inégalées.

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Jean-Frédéric Farny: «Si l’Europe n’est pas à la pointe de l’innovation technologique, elle a pour elle d’être un grenier de la culture du monde dans lequel on ne saurait se servir impunément. C’est donc un enjeu de souveraineté et de conquête»

Médias et IA 12/09/2023 Godeau - Photo d'illustration.  -  Sipa Press

Jean-Frédéric Farny est directeur général de Aday, plateforme de valorisation des médias, depuis 2016, et président de Imatag, solution de tatouage des contenus numériques, depuis 2020.

Si les données constituent le combustible de l’intelligence artificielle (IA), celles issues des médias, presse, radio et TV, en fournissent incontestablement la matière la plus raffinée, la plus récente. Peu de contenus offrent autant de garanties sur leurs qualités d’écriture, de vérification et de justesse des informations. Une véritable mine dans laquelle on ne saurait aller piocher innocemment.

Une fois passée la période actuelle, mêlant enthousiasme, crainte et sidération, voire fascination, de l’émergence des solutions d’IA génératives, telles que ChatGPT3 puis 4 d’OpenAIBard de Alphabet/Google ou encore Llama de Meta/Facebook, il faudra bien s’attacher à trier le bon grain de l’ivraie. Les désormais célèbres modèles massifs de langage puisent dans les mêmes bassins d’entraînement dans lesquels ont été aspirées l’ensemble des données mondiales disponibles par le biais d’un aspirateur à données, CommonCrawl, ou directement sur Wikipedia, des livres complets, des transcriptions parlementaires, des articles de journaux, des notices de produits, des présentations d’entreprises, etc. Pour les modèles informatiques, tout se vaut.

Dans ce vaste océan, la langue française pèse un peu moins de 4 % de l’ensemble et les articles issus des médias pour moins de 3 % de ce sous-ensemble. Cette infime partie vaut pourtant de l’or.

Modèle hybride. Le réflexe des médias historiques consistant à se prémunir est compréhensible. La première approche consiste à protéger cette valeur en demandant aux géants d’Internet de ne pas s’en servir sans autorisation préalable. La suite logique de la démarche serait de bloquer les robots, opération coûteuse et très incertaine. En renonçant à un modèle hybride, les médias, dont une partie des contenus reste en accès gratuit, prendraient le risque d’affecter ainsi leurs audiences.

Jean-frédéric Farny 12/09/2023 - Jean-Frédéric Farny.  -  © Thierry Secretan

Avec l’émergence de solutions d’intelligence artificielle générative, les médias se retrouvent confrontés, une nouvelle fois, à des enjeux inédits. L’automatisation de la rédaction de contenus, leur personnalisation selon le profil de leurs lecteurs ou de leurs spectateurs, leurs transcriptions, de texte en voix et inversement, et la création de contenus originaux représentent autant de défis éthiques et juridiques en termes de respect de la vie privée, de droits d’auteur, de transparence et de responsabilité.

D’ores et déjà, des solutions de modération de contenus, de détection des fake news, d‘analyse des audiences, de robots conversationnels, de recherche se déploient et apporteront de nouveaux services à des médias soucieux d’affirmer la primauté de leurs marques et le label de qualité associé.

Les solutions d’intelligence artificielle ne relèvent pas de la propriété intellectuelle sur les contenus qu’elles produisent étant donné que seule la protection des « droits des auteurs sur toutes les œuvres de l’esprit, quels qu’en soient le genre, la forme d’expression, le mérite ou la destination » sont protégés selon le Code de la propriété intellectuelle

Au défi de la propriété intellectuelle. Par leur nature d’outil informatique, les solutions d’intelligence artificielle ne relèvent pas de la propriété intellectuelle sur les contenus qu’elles produisent étant donné que seule la protection des « droits des auteurs sur toutes les œuvres de l’esprit, quels qu’en soient le genre, la forme d’expression, le mérite ou la destination » sont protégés selon le Code de la propriété intellectuelle.

En tout état de cause, les solutions ne sauraient être qualifiées d’auteur et leurs productions d’« œuvres de l’esprit ». Il n’en reste pas moins qu’elles recourent à des contenus protégés par des droits d’auteur dont la reproduction, même partielle, sans le consentement de son auteur est illicite.

Au défi de la protection des données personnelles. En France, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) a été saisie de plusieurs plaintes, après que son équivalent italien a suspendu l’usage de ChatGPT au printemps 2023. Si OpenAI, l’entreprise qui développe la solution, affirme respecter la vie privée de ses utilisateurs, sa politique de confidentialité ne mentionne pas les dispositions protégeant les données personnelles, notamment le droit à la limitation du traitement, le droit à la portabilité des données et le droit d’opposition, ouvrant un doute sur sa conformité. En outre, il conviendra d’envisager les enjeux juridiques du point de vue de la contrefaçon, du parasitisme et de l’utilisation des marques.

Conjuguer les enjeux. Dans la course aux intelligences artificielles, les producteurs de contenus ont un rôle stratégique à jouer en imaginant et en construisant de nouveaux modèles. Ceux-ci pourraient être composés d’un registre universel des contenus (articles, dépêches, photos, vidéos, sons) produits par des acteurs reconnus que sont les médias, toutes familles confondues. Les contenus devraient être protégés par un dispositif de marquage inaltérable et indétectable permettant de garantir leur unicité et leur antériorité.

Le marquage des contenus est la seule méthode de protection et d’identification des contenus (textes, photos, vidéos) qui soit pleinement efficace

Organisés de la sorte, les producteurs de contenus auront la garantie que leurs contenus ne seront pas disséminés. Ils pourront ainsi revendiquer ce qu’ils considèrent être la juste valeur de leur contribution et auront l’assurance de participer à des modèles dont les usages seront en conformité avec leurs droits.

Marquer les contenus. Le marquage des contenus est la seule méthode de protection et d’identification des contenus (textes, photos, vidéos) qui soit pleinement efficace.

De telles technologies sont aujourd’hui parfaitement maîtrisées sur notre continent, si attaché à la liberté et au respect des droits, permettant notamment l’identification des reproductions et modifications, parcellaires ou intégrales, de toute publication.

A contrario, si l’ambition de marquer toute production générée par intelligence artificielle apparaît comme une solution efficace et tentante, elle trouvera sa limite dans sa capacité à s’imposer. En effet, les organisations occultes, secrètes ou parallèles, telles que Wagner par exemple, ne marqueront pas leur production de photos ou de textes générés avec leurs propres intelligences artificielles. Au mieux, si l’on peut dire, elles tenteront de falsifier leurs métadonnées pour usurper l’identité de marques médias ou d’organisations étatiques.

Il est donc stratégiquement plus raisonnable et efficace de constituer un premier niveau de marquage des contenus originaux (non générés) par leurs producteurs. Cela bloquerait toute usurpation et garantirait leur origine et leur parcours de diffusion. Dès lors ; il serait alors impossible de prétendre qu’une photo a été diffusée par tel journal ou produite par telle agence si elle ne possède pas les marquages adéquats.

Si pour les images le marquage peut être dissimulé dans les pixels en le rendant indétectable et infalsifiable, les textes eux n’ont pas cette caractéristique et le marquage est visible et donc altérable. La solution se trouve dans la capacité du registre à réattribuer à chaque contenu son origine.

Si l’Europe n’est pas à la pointe de l’innovation technologique, elle a pour elle d’être un grenier de la culture du monde dans lequel on ne saurait se servir impunément. C’est donc un enjeu de souveraineté et de conquête, pour l’affirmation de nos valeurs, que d’investir dans des solutions innovantes permettant à nos médias de conserver leur rang.

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Couverture communiqué : médiatisation de la coupe du monde féminine de football

Alors que l’équipe de France féminine de football s’est qualifiée pour les 8èmes de finale de la Coupe du monde, qui se déroule actuellement en Australie et Nouvelle-Zélande, Tagaday, plateforme n°1 de veille médias en France, a mesuré la visibilité médiatique de cet événement sportif dans 5 400 programmes d’information diffusés par 410 chaînes de télé et de radio, et dans une sélection de 3 000 publications de presse écrite imprimée et en ligne.

En volume, que représente la couverture médiatique de cet évènement par rapport à la Coupe du monde masculine au Qatar fin 2022 ? Quelles sont les joueuses les plus visibles ?

Un traitement tardif dans les médias

Chiffres parution de la coupe du monde féminine du football dans les médias

Depuis le 1er janvier 2023, plus de 34 000 sujets ont été consacrés à la Coupe du monde féminine de football dans les médias français : plus de la moitié dans les médias audiovisuels (51%), près d’1/3 dans la presse en ligne (30%) et 19% dans la presse imprimée.

Un intérêt médiatique pour la compétition qui s’est révélé assez tardivement puisque plus de la moitié de ces contenus ont été diffusés à partir du mois de juin. A noter, 1 sujet sur 7 environ traite de la difficile attribution des droits TV pour la retransmission de l’événement, in fine acquis par France Télévisions et M6 le 14 juin, à un mois seulement du coup d’envoi du Mondial.

Coupe du monde féminine : un traitement médiatique loin de l’égalité

Sur les 3 mois précédant l’évènement et les deux premières semaines de compétition, la Coupe du monde féminine a enregistré 20 062 citations soit… environ 6 fois moins que la coupe du monde masculine au Qatar sur la même période fin 2022.

Si l’annonce de la liste des joueurs retenus par Didier Deschamps avait entrainé un important volume de citations, marquant le début d’un engouement national pour le Mondial et d’une visibilité en progression constante dans la presse, ce n’est qu’à partir du lancement de la compétition féminine, soit 3 semaines après l’annonce des joueuses retenues par le sélectionneur Hervé Renard, que les médias français se sont véritablement emparés de l’évènement.

Comparaison médiatisation coupe du monde féminine du football vs masculine

Comparaison médiatisation coupe du monde féminine du football vs masculine

Visibilité médiatique : Wendie Renard, Kadidiatou Diani, Eugénie Le Sommer… et les autres

Parmi les 23 joueuses retenues par Hervé Renard, la capitaine historique Wendie Renard est, et de très loin, la plus visible avec 10 134 citations depuis le début de l’année. Suivent ensuite Kadidiatou Diani (4 873 citations) puis l’attaquante lyonnaise Eugénie Le Sommer (4 590 citations). Ces trois joueuses sont d’ailleurs pour l’instant les seules à faire partie du classement des 1 000 personnalités les plus visibles dans les médias en France en 2023, respectivement en 139ème, 340ème et 364ème position.

En cumulé, les 23 joueuses de l’équipe de France ont enregistré 40 250 citations depuis le début d’année. Soit environ 2,5 fois moins que Kylian Mbappé à lui tout seul… Un écart qui pourrait se creuser alors que l’avenir incertain de l’attaquant superstar des Bleus et du PSG est très commenté.

Le parcours des Bleues fera-t-il passer ce sujet mercato au second plan ?

Du côté des sélectionneurs, Didier Deschamps domine nettement son homologue Hervé Renard (41 163 citations contre 15 593). Hervé Renard est toutefois nettement plus visible dans les médias en 2023 que ses joueuses.

Présence des joueuses de l’équipe féminine du football dans les médias

Méthodologie : l’étude a été réalisée par Tagaday, la plateforme numéro 1 des médias français, sur la base de l’analyse de 5 400 programmes d’information (diffusés par 410 chaînes et stations TV/radio pour une moyenne de 2 400 heures quotidiennes) et d’une sélection de 3 000 publications de presse écrite (titres de la presse imprimée et sites web éditoriaux). Les articles paraissant dans plusieurs éditions de publications print régionales ne sont comptabilisés qu’une fois. 

A propos de Aday
Aday indexe et archive en continu toute la presse écrite, Web ou papier, la télévision et la radio. La plateforme Tagaday analyse et restitue à une clientèle de décideurs et de communicants les contenus pertinents et toutes les retombées médias de leurs alertes : veille de crise, de la concurrence, de la réputation… Revues de presse, panoramas et bilans, analyses quanti et quali, recherches d’archives : tous les services Tagaday rémunèrent les éditeurs par un prélèvement à la source s’appuyant sur un marquage numérique traçant chaque contenu et chaque usage de chaque client.
Avec toute l’intelligence artificielle nécessaire et ce qu’il faut d’esprit, Tagaday sert le marché de la veille et de l’analyse des médias avec une précision et une rapidité inégalées.
En savoir plus sur Aday et Tagaday, la 1ère plateforme de services de veille des médias : www.aday.fr

 

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Paris, le 13 juillet 2023. Inflation alimentaire inédite (+14,1% sur un an en juin), pénuries dans les rayons, négociations commerciales à couteaux tirés ou encore adoption de la loi Descrozaille : pas une semaine, depuis l’offensive russe en Ukraine, sans que grande distribution et hausses des prix ne fassent la Une. 

C’est dans ce contexte que Tagaday, plateforme n°1 de veille médias en France, a mesuré la visibilité médiatique, depuis le 1er janvier 2022, des enseignes et de leurs patrons ainsi que des grands thèmes structurants l’actualité du secteur dans 5 400 programmes d’information diffusés par 410 chaînes de télé et de radio, et dans une sélection de 3 000 publications de presse écrite imprimée et en ligne.

Top 10 de la visibilité médiatique des acteurs de l'alimentaire : M.-E. Leclerc écrase tout

Baromètre médiatique Tagaday de la grande distribution

 

Si Michel-Édouard Leclerc semble faire partie du paysage médiatique depuis toujours, sa visibilité dans la presse française s’est récemment renforcée à la faveur d’un contexte inflationniste inédit. Plateaux télé, radio, presse écrite, web : faisant feu de tout bois, le Président du comité stratégique de E.Leclerc a enregistré, depuis le 1er janvier 2022, un total de 15 067 sujets ou articles (soit plus de 830 en moyenne par mois), se positionnant ainsi comme le patron le plus médiatique de la grande distribution.
C’est trois fois plus que son homologue de Système U, Dominique Schelcher (2ème avec 5 148 citations) qui lui devance de peu Alexandre Bompard, Directeur
général de Carrefour (3ème avec 4 468 citations).
A lui, seul, Michel-Édouard Leclerc concentre ainsi 45 % du total des citations enregistrées par les 10 patrons du secteur les plus médiatisés, contre 16 % pour Dominique Schelcher et 14 % pour Alexandre Bompard.
Au pied du podium à la 4ème position, Jean-Charles Naouri (3 081 citations), Président-directeur général du groupe Casino, actuellement en conciliation dans le cadre du plan de sauvetage du groupe. A noter, que c’est au mois de juin (enquête préliminaire du Parquet national financier, accord de principe avec l’Etat sur un report de charges, bataille d’offres autour du rachat) que Jean-Charles Naouri a enregistré son record de citations avec 1 080 sujets ou articles (en hausse de plus 1 400% par rapport au mois de janvier 2022), le plaçant ainsi 3ème patron le plus médiatisé en 2023.

Du côté des enseignes, c’est, sans surprise, le Groupement Leclerc fait la course en tête du top 10 des acteurs du secteur avec un total de 130 455 sujets ou articles depuis le 1er janvier 2022 (+ de 7 000 par mois en moyenne). Sur tous les fronts ces derniers mois pour faire vivre sa promesse de défense des prix bas, la coopérative de commerçants à conforter, à la faveur de l’inflation, sa position de première enseigne alimentaire de France (près de 24% des parts de marché).
Intermarché se place 2ème (84 610 citations) après une année 2022 marquée par la crise interne ayant conduit à la démission surprise en octobre dernier de Didier Duhaupand et à l’élection, fin janvier 2023, de Thierry Cotillard (1 086 citations depuis le 1er janvier 2023). Plus récemment, Intermarché est revenu au cœur de l’actualité avec l’annonce du passage de 119 magasins Casino sous pavillon des Mousquetaires.
Entre changement d’image, inflation alimentaire et pouvoir d’achat tendu, Lidl, qui continuent à grignoter des parts de marché, s’est imposé dans le quotidien des consommateurs… mais également dans les colonnes de la presse. Le discounter allemand complète le podium des enseignes avec 61 312 citations.

Focus : un an et demi d’inflation dans la presse Française

L’inflation : d’un terme économique à une thématique populaire

1 107 027 : c’est, en 18 mois, le nombre de sujets ou articles évoquant l’inflation, soit + de 60 000 par mois en moyenne depuis le 1er janvier 2022 ! 
Au coude à coude, c’est à la suite de l’invasion russe en Ukraine que le terme « inflation » a décollé pour supplanter quelques semaines plus tard le « pouvoir d’achat » dans les médias, traduisant une préoccupation majeure des Français et devenant un sujet global touchant aussi bien à l’alimentaire
(viande, fruits et légumes, huile, moutarde, …) qu’à la hausse des prix de l’énergie (cette dernière nourrissant toutes les autres)…

De 25 353 citations en février 2022, le terme atteignait son faîte de parutions en novembre 2022 avec à 78 246 citations (+ de 2 600 par jour en moyenne), mois marqué par la première stabilisation de l’inflation à 6,2% après des mois de hausse. Après deux pics consécutifs en janvier et mars 2023, la visibilité du sujet dans les médias s’infléchit légèrement pour n’enregistrer « que » 53 958 citations à la fin du 1er semestre 2023 (ce qui représente tout de même 1 798 sujets par jour en moyenne en juin).

L’inflation alimentaire quant à elle enregistre un total de 224 606 citations sur la période analysée. Resté stable jusqu’alors, le sujet de la hausse des coûts de l’alimentation atteint son pic de parution en mars 2023 (22 936 citations), au lendemain de la clôture des négociations commerciales entre industriels de l’agroalimentaire et distributeurs qui ont fait craindre la survenance d’un « mars rouge » en raison de la répercussion dans les rayons de la hausse des prix négociés par les industriels.

Si nous nous intéressons enfin aux produits alimentaires de base, c’est la hausse du prix de la viande qui a fait couler le plus d’encre avec 28 032 sujets ou articles en 18 mois (+ 1 550 articles par mois en moyenne), suivi par l’huile (25 844 citations) et le lait (25 457 citations). A noter, malgré la « crise de la moutarde » survenue en 2022, le condiment absent de nombreux placards l’année passée se positionne à la dernière place avec un peu moins de 7 000 articles ou sujets.

Méthodologie : étude établie du 1er janvier 2022 au 30 juin 2023 par Tagaday, plateforme n°1 des médias français, sur la base de l’analyse de 5 400 programmes d’information (diffusés par 410 chaînes et stations TV/radio pour une moyenne de 2 400 heures quotidiennes) et d’une sélection de 3 000 publications de presse écrite (titres de la presse imprimée et sites web éditoriaux). Les articles paraissant dans plusieurs éditions de publications print régionales ne sont comptabilisés qu’une fois. 

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Aday indexe et archive en continu toute la presse écrite, Web ou papier, la télévision et la radio. La plateforme Tagaday analyse et restitue à une clientèle de décideurs et de communicants les contenus pertinents et toutes les retombées médias de leurs alertes : veille de crise, de la concurrence, de la réputation… Revues de presse, panoramas et bilans, analyses quanti et quali, recherches d’archives : tous les services Tagaday rémunèrent les éditeurs par un prélèvement à la source s’appuyant sur un marquage numérique traçant chaque contenu et chaque usage de chaque client.
Avec toute l’intelligence artificielle nécessaire et ce qu’il faut d’esprit, Tagaday sert le marché de la veille et de l’analyse des médias avec une précision et une rapidité inégalées.
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Plus grande révolution depuis l’électricité pour les uns, cauchemar social pour les autres, l’intelligence artificielle intrigue autant qu’elle fascine. 
Si cette technologie semble offrir des perspectives prometteuses dans de nombreux domaines, tels que la santé ou l’informatique, elle soulève également nombre d’interrogations, juste sur les bancs de l’école, quant à la démocratisation de ses usages. 

Le déclencheur de ce débat médiatique qui touche désormais également les mass media : ChatGPT… Alors qu’une récente étude évoque 300 millions d’emplois susceptibles d’être menacés au niveau mondial par l’intelligence artificielle générative, ChatGPT, dont la quatrième version vient de sortir, est-elle vraiment devenue un phénomène médiatique ? 

Pour répondre à cette question, Tagaday, plateforme n°1 de veille-médias en France, a mesuré la visibilité médiatique de l’IA dans 5 400 programmes d’informations diffusés par 410 chaînes de télé et de radio, et dans une sélection de 3 000 publications de presse écrite imprimée et en ligne. 

ChatGPT : un accélérateur de visibilité pour l'IA sans concurrents médiatiques

 

Au début de l’année 2016, la victoire du logiciel de Google AlphaGo face au champion de jeu de go Lee Se-Dol mettait en lumière les progrès spectaculaires des algorithmes, amorçant par là-même les débuts d’une couverture presse significative pour l’intelligence artificielle dans les médias français.

En progression constante, l’intelligence artificielle enregistre depuis 2013 un total de 684 683 citations, passant de 2 396 articles ou sujets en 2013, soit près de 200 en moyenne par mois, à 181 850 articles ou sujets en 2022, soit plus de 15 000 en moyenne par mois.
A noter sur la période, la présence de quelques temps forts médiatiques. En 2018 par exemple avec la présentation du rapport de Cédric Villani pour une stratégie nationale et européenne pour l’intelligence artificielle, ou encore en 2021 lorsque la Commission Européenne a présenté son projet de loi Artificial Intelligence Act visant à encadrer l’usage et la commercialisation des intelligences artificielles. Projet législatif examiné en ce moment par le Parlement européen.

Si l’intelligence artificielle a donc toujours fait parler d’elle, si elle est déjà utilisée dans le monde réel, en routine, pour certaines activités comme celle de l’analyse en imagerie médicale, c’est à la fin de l’année 2022 que sa visibilité s’accélère, portée par le lancement et les développements de ChatGPT. Ainsi, 15% des citations de l’intelligence artificielle depuis 2013 sont enregistrées depuis novembre 2022 et 13% des articles traitant d’IA depuis novembre 2022 évoque ChatGPT.

Depuis son lancement, l’intelligence artificielle développée par OpenAI enregistre un total de 18 747 citations, soit près de 4 000 articles ou sujets par mois en moyenne.
C’est en mars 2023 que les sujets ChatGTP et intelligence artificielle enregistrent leurs records de visibilité (4 899 citations pour ChatGPT et 27 553 citations pour l’intelligence artificielle soit près de 900/jour en moyenne).  Une visibilité qui coïncide avec la disponibilité de GPT-4 mais qui a également été favorisée par la lettre ouverte de plus de 1 300 chercheurs et spécialistes appelant tous les laboratoires d’IA à suspendre la formation des systèmes d’IA plus puissants que GPT-4.

Et dans la course à la visibilité médiatique, ChatGPT n’a, pour le moment, pas de concurrent sérieux.
Dans le match contre Bard, MidJourney et DALL-E : c’est une victoire par KO de ChatGPT qui concentre 77% des articles ou sujets.

Méthodologie : étude établie du 1er janvier 2013 au 31 mars 2023 par Tagaday, plateforme n°1 des médias français, sur la base de l’analyse de 5 400 programmes d’information (diffusés par 410 chaînes et stations TV/radio pour une moyenne de 2 400 heures quotidiennes) et d’une sélection de 3 000 publications de presse écrite (titres de la presse imprimée et sites web éditoriaux). Les articles paraissant dans plusieurs éditions de publications print régionales ne sont comptabilisés qu’une fois. 

 

A propos de Aday
Aday indexe et archive en continu toute la presse écrite, Web ou papier, la télévision et la radio. La plateforme Tagaday analyse et restitue à une clientèle de décideurs et de communicants les contenus pertinents et toutes les retombées médias de leurs alertes : veille de crise, de la concurrence, de la réputation…  Revues de presse, panoramas et bilans, analyses quanti et quali, recherches d’archives : tous les services Tagaday rémunèrent les éditeurs par un prélèvement à la source s’appuyant sur un marquage numérique traçant chaque contenu et chaque usage de chaque client.
Avec toute l’intelligence artificielle nécessaire et ce qu’il faut d’esprit, Tagaday sert le marché de la veille et de l’analyse des médias avec une précision et une rapidité inégalées.
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Ukraine : 1 an de guerre dans les médias

[ETUDE]

Paris, Mars 2023 – Dans la nuit du 23 au 24 février 2022, Vladimir Poutine lançait son « opération militaire spéciale ». Huit ans après l’annexion de la Crimée et le déclenchement de la guerre du Donbass qui a suivi, l’offensive russe en territoire ukrainien – qui ne devait durer que 3 jours selon les stratèges russes les plus optimistes – est plus que jamais d’actualité avec des conséquences mondiales majeures. 

En partenariat avec l’Institut Action Résilience, Tagaday, plateforme n°1 des médias français et observateur privilégié de la scène médiatique hexagonale, a mesuré l’évolution de la visibilité médiatique du conflit en Ukraine dans la presse écrite, imprimée et en ligne (3 000 titres de la presse nationale, régionale et locale) et dans les médias audiovisuels (410 chaînes et stations TV/radio nationales, régionales, locales soit plus de 5 500 programmes différents pour 2 400 heures par jour). 

Plus de 4 sujets par minute consacrés à la guerre en Ukraine depuis 1 an

2 296 325. C’est le nombre de citations de la guerre en Ukraine dans les médias français depuis février 2022, soit une moyenne de plus de 6 000 par jour. Le pic hebdomadaire intervient logiquement, au lancement de l’invasion militaire avec un cumul de 141 907 citations du 1er au 7 mars 2022. Une semaine record durant laquelle la pression médiatique frôlait les 20%, autrement dit 1 sujet sur 5, toutes typologies de médias confondues, était consacré au conflit.
Pour comparaison, la pression médiatique liée à la réélection d’Emmanuel Macron durant la semaine qui a suivi le second tour de la présidentielle en avril 2022 était de 8%, soit 1 papier sur 12,5. Dans l’histoire médiatique récente, seul le 1er confinement au début de la pandémie Covid-19 a généré une couverture médiatique plus importante (mars à mai 2020 avec plus d’1 article sur 3).

Sur un an, près d’1 sujet sur 15 dans les médias évoque la guerre en Ukraine (6,1% de pression médiatique). 

Graphique visibilité médiatique guerre en Ukraine

apostrophePour Cédric Mas, historien militaire et Président de l’Institut Action Résilience, ce traitement médiatique inédit par son volume, sa durée et sa densité trouve son explication dans plusieurs facteur principaux : 

  • • La proximité géographique du conflit : les images du conflit renvoient à des paysages, des tenues qui sont proches des populations d’Europe occidentale, ce qui ne peut que les impliquer au contraire d’autres conflits tout aussi dramatiques mais plus lointains ; 
  • • L’action des belligérents : ce conflit est autant une guerre conventionnelle qu’informationnelle et les actions de propagande et d’influence menées par les deux pays belligérents a indubitablement participé à une surreprésentation du conflit dans les sujets traités par les médias. La fascination pour la guerre : les images et les récits de guerre ont toujours exercé une fascination sur le public : « Les combats, la violence, ne sont pas seulement photogéniques, ils sont aussi « phyto-géniques », générateurs des récits les plus palpitants, ceux qui nous font frissonner et communier. »
  • • Le conflit touche de multiples aspects de la vie quotidienne des Français (voir plus bas). L’intérêt du grand public pour le conflit en Ukraine transcende les générations, les catégories socio-professionnelles et les clivages politiques. Il a déjoué pour l’instant les prévisions pessimistes sur un désintérêt ou un oubli inéluctable (surtout annoncé en juin-juillet 2022), mais rien ne dit qu’il va se poursuivre en 2023 et après.
    Tout dépendra des évènements à venir et particulièrement des opérations militaires à venir. 

 

 

Médias audiovisuels, presse écrite : une différence de traitement significative

Comme dans tout conflit armé, le traitement médiatique aborde nécessairement la question militaire. Tentative de conquête et résistance autour de Kiev au début de l’invasion, massacre de Boutcha, prise de Marioupol, libération de Karkhiv et contre-offensive de Kherson, affrontements meurtriers interminables de Bakhmout… Les rebondissements de la guerre sont particulièrement médiatisés entre livraisons d’armes occidentales, salves de missiles russes sur les villes ukrainiennes sur fond de menace nucléaire à peine voilée.

Parallèlement, les multiples conséquences économiques et sociales ont également capté l’attention des médias. Au global, si plus de la moitié des sujets consacrés à la guerre en Ukraine abordent ses aspects militaires, 40% traitent des conséquences humaines et économiques qui secouent le monde. Une proportion moins significative (9%) est consacré à d’autres dimensions relevant de l’incarnation du conflit (portraits de Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky) ou de l’analyse des sociétés russes et ukrainiennes.

On observe une différence significative entre le traitement par les médias audiovisuels et la presse écrite. 57% des sujets TV & Radio abordent la question militaire, contre 38% des sujets de la presse écrite. A l’inverse, près de la moitié des sujets de presse écrite (49%) évoquent les conséquences économiques et sociales contre 36% des sujets audiovisuels. Le traitement par les médias en ligne est lui « équilibré », avec 44% de « sujets militaires » et 43% de « sujets éco-social ».

Cédric Mas. L’une des spécificités du conflit est qu’il concerne de larges pans de la vie des Français : c’est une guerre largement médiatisée déjà, mais qui a des conséquences directes en France : 

  • • Prise de conscience de la nécessité d’une défense nationale dans toutes ses composantes (armée de terre, aviation, marine, et dissuasion nucléaire, mais aussi industrie de guerre) ; 
  • • Renvoi à des périodes bien connues de l’histoire de France (tranchées de la guerre de 1914-1918, scènes d’occupations et de libérations de 1940-44…) ; 
  • • Politique internationale avec le jeu des alliances qui se dessine à travers le Monde entier, les questions de l’OTAN et de l’Union Européenne ; 
  • • Influence économique : rupture des approvisionnements énergétiques avec la Russie, sanctions économiques, inflation, nécessité d’investir dans le rétablissement d’une industrie de défense ; 
  • • Questions sociales avec la mobilisation autour de l’aide humanitaire et de l’accueil des réfugiés ukrainiens ; 
  • • Enfin les discours des belligérants renvoient explicitement au mode de vie et aux valeurs affichées par la Société française, que ce soit pour les louer ou les dénoncer. 

Plus d'un demi-million de citations pour Vladimir Poutine

Classement des personnalités les plus associées à la guerre en Ukraine

Avec plus d’un demi-million de citations depuis un an, Vladimir Poutine est très nettement la personnalité la plus citée en lien avec la guerre en Ukraine, devant Emmanuel Macron (389 722 citations) et le président ukrainien Volodymyr Zelensky (292 346 citations).

Assez loin derrière, suivent Joe Biden et le chancelier allemand Olaf Scholz, puis Boris Johnson qui a pourtant quitté ses fonctions en septembre dernier. Catherine Colonna, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères arrive 8ème, derrière son homologue russe Sergueï Lavrov, alors que le ministre des Armées Sébastien Lecornu arrive, lui, en 14ème position juste devant le chef de la milice Wagner Evgueni Prigojine.

 

Cédric Mas. La prédominance des leaders politiques des pays belligérants et des pays les plus impliqués ou associés au conflit n’est évidemment pas une surprise. On notera également la présence des responsables du gouvernement français les plus concernés par ce conflit en Europe (Ministre des Affaires étrangères et Ministre des armées). Ce qui est plus remarquable est la présence dans cette liste des 15 noms les plus cités, de Prigojine, chef d’un groupe mercenaire directement engagé dans la conduite des opérations militaires. 

C’est la seule personnalité directement liée aux opérations militaires (même s’il n’est pas stricto sensu un des chefs militaires du conflit) qui fait partie de ce panel, ce qui est un signe de ce que les belligérants n’ont pas encore réussi à imposer dans les médias et dans les opinions publiques des personnalités militaires suffisamment célèbres. Les Russes car trop de chefs militaires se sont succédé en quelques mois à la tête des opérations, les Ukrainiens par défaut de mettre en valeur leur leadership militaire. 

De plus, la présence majoritaire de personnalités politiques civiles nous indique que la couverture médiatique du conflit en France privilégie pour l’instant les dimensions diplomatiques et politiques d’un conflit qui est pourtant une guerre conventionnelle de haute intensité. 

Enfin, la présence écrasante de Vladimir Poutine parmi les personnalités associées au conflit (cités presque deux fois plus que le Président ukrainien, et plus du triple que le Président des États-Unis) est directement en lien avec la responsabilité du dirigeant russe dans le déclenchement et la continuation de la guerre. La propagande russe qui cherche à reporter cette responsabilité sur les Ukrainiens et/ou les Occidentaux n’a pour l’instant pas réussi à modifier cette représentation dans les médias d’une guerre voulue par un seul homme. 

 

"Ukraine : 1 an de guerre dans les médias" : Synthèse par Cédric Mas, historien militaire et Président de l'Institut Action Résilience

Cédric Mas

Une guerre conventionnelle mais aussi informationnelle

Le conflit en Ukraine allie donc des opérations de guerre conventionnelle (terrestre, aérienne et navale), mais aussi moderne dans le sens où elle englobe tous les milieux et domaines de conflictualité. Rappelons que pour la France, il existe cinq milieux de confrontation (terre, mer, air, espace et cyber) et deux champs de confrontation (électromagnétique et informationnel).

Et le champs informationnel a pris un essor inédit parce-que les moyens d’action ont été démultipliés et surtout décentralisés : plus que dans les guerres précédents, chaque individu est devenu autant une cible des opérations informationnelles, qu’un « capteur » et donc un acteur de cet affrontement. Un téléphone portable et une connexion internet suffisent à chacun pour agir dans cet affrontement gigantesque en diffusant images, sons, données et même coordonnées qui peuvent devenir des informations décisives pour les opérations.

Les belligérants ont préparé le conflit en mobilisant leurs moyens dans le champ informationnel et médiatique : l’Ukraine pour obtenir le soutien militaire et politique international indispensable pour espérer résister à l’armée russe, et la Russie pour démobiliser et démoraliser les Ukrainiens comme les opinions publiques internationales et empêcher l’aide à la résistance militaire ukrainienne. 

Les médias confrontés à l’affrontement des deux récits

C’est ainsi que deux récits se sont affrontés dès les premières heures de l’invasion. 
Pour Moscou, l’invasion est justifiée d’abord par la défense des russophones du Donbas et des autres régions du Sud et de l’Est de l’Ukraine, prétendument persécutés et agressés par un pouvoir politique à Kyiv qualifié de « nazi ». Dans le même temps, Vladimir Poutine s’est présenté comme le héraut de tous les peuples humiliés ou dévalorisés par l’Occident, tous ceux qui voulaient se venger des puissances américaines et européennes présentées comme décadentes et dominatrices, qui n’avaient de cesse de proclamer des valeurs démocratiques et valorisant les différences et libertés individuelles pour mieux saper toute résistance à leurs ambitions hégémoniques.
Pour les Ukrainiens, il s’agit d’une guerre d’agression, violant les règles du droit international, menée par une armée multipliant les crimes de guerre et au service aveugle de l’ambition d’un homme de rétablir un empire colonial.
Tous les médias dans le monde ont été pris dans cet affrontement de récits. Mais en France, très vite, les images des combats et surtout des populations ukrainiennes pourtant russophones s’opposant sans armes aux colonnes de blindés ont entraîné le succès du narratif ukrainien, porté aussi par la personnalité médiatique du président Volodymyr Zelensky. 

Les premiers succès militaires ukrainiens ont permis d’alimenter ce succès initial, dans le cadre d’un conflit qui a envahi le débat public en France en pleine campagne électorale (élections présidentielles des 10 et 24 avril 2022, puis élections législatives des 12 et 19 juin 2022).
La découverte des massacres de Boutcha au début du mois d’avril a solidifié le succès initial ukrainien dans le champs informationnel.
Il convient de noter que l’évolution naturelle vers une baisse d’intérêt pour tout évènement médiatique au fur et à mesure du temps qui s’écoule depuis son déclenchement a été contrariée pour les raisons déjà exposées.

On identifie trois inflexions dans la tendance naturelle à la baisse du volume de couverture du conflit par les médias : 

  • • Début avril, avec la découverte des massacres commis par les Russes dans les territoires évacués au Nord-ouest de Kyiv (Boutcha, Irpin…)
  • • Début septembre, avec le succès de l’offensive foudroyante des Ukrainiens à Izyoum – Kharkiv
  • • Mi-novembre, avec la libération de Kherson et de tout le terrain occupé par les Russes au Nord du Dnipro.

 

Au-delà de ces trois éléments visibles sur le graphique, nous rappelons que nous avons identifié plus haut quatre séries de facteurs structurels qui expliquent que même sur un plus long terme, l’intérêt des médias et du public pour ce conflit peut se maintenir à un niveau plus élevé que celui constaté pour d’autres conflits et même d’autres événements d’une même durée : 

  • • La proximité géographique va continuer : l’accueil des réfugiés partout en France (enfants ukrainiens scolarisés) et tenue de conférences internationales régulières pour le soutien à l’Ukraine et pour les actions diplomatiques en vue de mettre fin au conflit, les dirigeants des différents pays cherchant à jouer un rôle dans son règlement ;
  • • Les actions des belligérants : on assiste actuellement à une relance des actions informationnelles russes (avec une adaptation du récit suite à l’échec initial subi) et une réorientation des actions ukrainiennes vers l’objectif d’empêcher le désintérêt et l’oubli du conflit (lutte contre le phénomène dit « Ukraine fatigue ») ;
  • • Le renouvellement permanent des images et codes graphiques attachés au conflit : nous sommes passé des images de soldats russes face à des civils, à celle de combats vus depuis des drones en passant par les images de carcasses de blindés, celles de bombardements d’artillerie intensifs, de scènes de liesse de libérations et de tranchées… Les matériels, les uniformes et les marques (sigles) changent souvent et retardent la lassitude naturelle ;
  • • L’impact du conflit sur la vie économique et sociale française va se poursuivre et ramener en permanence les médias vers la guerre en Ukraine. Cette guerre localisée dans certaines parties de l’Ukraine est aussi un « sujet global » pour ses conséquences politiques, économiques et sociales dans le monde, en Europe et en France. Augmentation des prix de l’énergie, pénurie alimentaire et de matériaux, tous les pans de la société sont touchés et le sujet est présent sous une forme ou une autre dans des médias et rubriques différentes. Les plumes de journalistes, généralistes comme spécialisés, sont mobilisées sur de nombreux sujets (international, politique, économie, immobilier/BTP, énergie, etc.) et autour de thématiques touchant le quotidien des Français (inflation, consommation, etc.). Au niveau franco-français et sur un plan politique, après 3 années de pandémie, l’ambition de souveraineté énergétique est venue s’additionner à la volonté de réindustrialiser le pays.

Théâtre de guerre et théâtre médiatique : entre imaginaire collectif et réalités concrètes

Deux récits pour un conflit, mais aussi une guerre qui renvoie à beaucoup d’imaginaire : la guerre en Ukraine parle facilement à toutes et tous, et constitue donc un sujet aussi facile qu’incontournable pour les médias. 

Nous avons déjà évoqué les images de combats rappelant ceux dans les tranchées de 14-18, dans les ruines de Stalingrad, ou les scènes d’occupation et de libérations. Mais il y a aussi les images tirées des conflits futuristes : le rôle majeur joué désormais par les drones (aériens et navals en attendant l’engagement au combat des drones terrestres) mais aussi les aspects de guerre électronique, électromagnétique et cyber.

Il faut rappeler que la particularité d’un drone étant d’être vidéoguidé, chaque engin qu’il soit drone de reconnaissance aérienne ou de combat ou même suicide, produit des images indispensables pour le radioguidage par son opérateur. Ces images (classiques ou infrarouges) constituent une mine inépuisable pour les médias.

Mais il convient aussi d’ajouter les actions des belligérants : les Russes et surtout les Ukrainiens ont facilité l’accès au conflit des journalistes (enregistrement en ligne, contrôle aux check-points par QR codes…). A part lors de rares périodes de black-out localement décidées par le commandement (par exemple pendant les offensives ukrainiennes contre Kherson en août puis octobre 2022), les médias ont un accès privilégié au front et aux opérations.
Toutes les personnalités politiques et même culturelles sont enrôlées dans le conflit, et leurs déclarations ravivent les regains d’intérêt pour cette guerre qui ne laisse personne d’indifférent.

Enfin, le traitement médiatique d’un évènement est facilité par la possibilité de simplifier son exposé. C’est ainsi que l’apparition de personnalités charismatiques, et surtout archétypales permet de faciliter la description des faits, de marquer les esprits et de retenir l’intérêt. 

Après l’invasion en Ukraine, l’image de certains personnages connus a diamétralement changé : Vladimir Poutine est passé de stratège froid et calculateur à dictateur septuagénaire envahisseur impavide cloitré au Kremlin et accueillant ses invités placés à l’autre extrémité d’une table glaciale de six mètres, le président Joe Biden n’est plus le vieillard désorienté chutant dans les escaliers mais un leader ferme face à l’agresseur. Ce changement d’images se constate aussi pour le Premier ministre britannique Boris Johnson, Dimitri Medvedev ou Ursula Von der Leyen. Et dans une moindre mesure pour le Président Emmanuel Macron, le dirigeant chinois Xi Jinping, ou le chancelier allemand Olaf Scholz.

Le conflit a aussi révélé des personnalités marquantes :

  • • Evgueni Prigojine, l’ambitieux patron sans scrupule de la milice Wagner s’illustrant par sa recherche de combattants « char à canon » jusqu’en prison ;
  • • Ramzan Kadydrov, la « brute » tchétchène djihadiste qui joue à la guerre avec sa milice privée adepte de Tik-tok ;
  • • Alexandre Loukachenko, l’ambigu Président Biélorusse qui soutient son grand voisin russe en prenant soin – pour l’instant – de ne pas trop s’engager…

Mais c’est avant tout la personnalité de Volodymyr Zelensky qui se détache et s’impose dans ce conflit. Cet ancien acteur comique et one-man-show s’est coulé dans le rôle d’un dirigeant aimant la résistance de son pays agressé par un voisin puissant, à la manière d’un Churchill ou d’un Clémenceau.
Ses vidéos quotidiennes, ses visites au front, ses tenues militaires sportives et ses discours habilement rédigés ne sont que les signes les plus visibles de son action médiatique majeure pour construire l’unité de son pays, obtenir le soutien international et faire que le conflit ne sombre pas dans l’oubli.

Toutes ces raisons expliquent les 12 000 journalistes accrédités depuis le début du conflit, dont 8 tués, selon un décompte de Reporters sans frontières pour la première année du conflit. Elles expliquent également la couverture médiatique que nous observons dans cette étude. 

Dans un conflit qui n’a cessé de déjouer les pronostics, il est difficile de se livrer à la moindre prospective sérieuse. Toutefois, nous avons identifié des facteurs permettant de penser que si le traitement médiatique du conflit va tendanciellement diminuer, il est probable qu’il se maintienne à un niveau élevé par rapport à d’autres sujets récurrents.

De plus, ces facteurs expliquent la facilité avec laquelle la guerre en Ukraine peut revenir à tout moment au cœur des préoccupations médiatiques. Il peut suffire d’un discours de Poutine ou Zelensky, d’une offensive réussie de l’un ou l’autre des camps, ou d’une frappe meurtrière.

 

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Méthodologie : étude réalisée à partir d’un échantillon de 3 000 titres de la presse française et sites du web éditorial ainsi que 410 chaînes et stations TV/radio (plus de 5 500 programmes différents pour 2 400 heures par jour indexés en temps réel). Les articles paraissant dans plusieurs éditions de publications print régionales ne sont comptabilisés qu’une fois.

A propos de Aday
Aday indexe et archive en continu toute la presse écrite, Web ou papier, la télévision et la radio. La plateforme Tagaday analyse et restitue à une clientèle de décideurs et de communicants les contenus pertinents et toutes les retombées médias de leurs alertes : veille de crise, de la concurrence, de la réputation… Revues de presse, panoramas et bilas, analyses quanti et quali, recherches d’archives : tous les services Tagaday rémunèrent les éditeurs par un prélèvement à la source s’appuyant sur un marquage numérique traçant chaque contenu et chaque usage de chaque client.
Avec toute l’intelligence artificielle nécessaire et ce qu’il faut d’esprit, Tagaday sert le marché de la veille et de l’analyse des médias avec une précision, une largeur de couverture et une rapidité inégalées.
Au fil de son développement, Aday a déployé des solutions techniques originales en matière de marquage des contenus texte, marquage des contenus image et traitement automatisé de la parole.
En savoir plus sur Aday et Tagaday, la 1ère plateforme de services de veille des médias : www.aday.fr 

 

A propos de l’Institut Action Résilience 
Think tank indépendant créé en avril 2017, l’Institut Action Résilience présidé par Cédric Mas (historien militaire et avocat) est un collectif profondément attaché aux valeurs démocratiques et humanistes de réflexions, de propositions et d’expérimentations consacré aux différentes menaces violentes (terrorisme, violence politique des extrêmes, désinformation, conflits touchant aux intérêts français…) qui pèsent sur le bon fonctionnement des institutions républicaines et particulièrement cherchent à altérer la qualité du débat démocratique. L’Institut souhaite contribuer à l’information du public, fournir des éléments sur la compréhension des phénomènes de violences politiques et de guerres dans un monde interconnecté et globalisé, promouvoir les meilleures pratiques fondées sur l’éthique pour lutter contre la violence politique.
A travers ses prises de position, ses publications et évènements, l’objectif de l’Institut est de participer à l’amélioration des capacités de résilience de la société Française face à la violence politique des extrêmes.
En savoir plus : https://institutactionresilience.fr/

 

Contacts presse
Agence Dakota Communication
Christèle Solis, Cécile Chapron & Thomas Saint-Jean
aday@dakota.fr – 01 55 32 10 43

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presse

Synthèse de l’étude Aday – ObSoCo

Le sujet de la transition écologique reste aujourd’hui un grand débat, sur lequel la presse contribue grandement depuis plus de 10 ans. 

L’Alliance de la presse d’information générale, la Fédération Nationale de la Presse d’Information Spécialisée, et le Syndicat des Editeurs de la Presse Magazine ont présenté le 8 février 2023 les résultats d’une étude réalisée par l’Observatoire Société et Consommation (ObSoCo) et Aday, basée sur le traitement éditorial de la transition écologique par la presse du 1er janvier 2021 au 30 septembre 2022 en s’appuyant sur 881 sources, et 12,4 millions d’articles analysés par ces deux structures. 

L’étude établie par ObSoCo et Aday a relevé 4 points à retenir : 

1) La presse diffuse largement les questions environnementales dans le débat public

Transition écologique dans la presse française

Plus de 100 000 articles sur la transition écologique ont été publiés depuis le 1er Janvier 2021.

En 2022, environ 5 000 articles ont été publiés chaque mois. 

La couverture connaît une hausse de 11% en 2022 par rapport à 2021.
La volumétrie évolue au rythme de l’actualité.

2) La presse, un relais essentiel de l’actualité politique

On constate une montée en puissance de la sobriété dans le traitement éditorial de la transition écologique.

35% des articles sur la transition écologique font écho à la politique à travers :

  • • la politique énergétique et les transports,
  • • l’adaptation des acteurs politiques,
  • • l’écologie politique institutionnelle.

 

3 types d’occasions concentrent ces articles :

  • • les moments politiques nationaux (tels que les élections)
  • • les moments politiques internationaux (G7, invasion de l’Ukraine…)
  • • les conférences, accords, et traités internationaux (COP)

 

3) Un traitement pédagogique, varié et porteur de solutions

Répartition des sujets en lien avec la transition écologique

 

La Presse traite les manifestations du dérèglement climatique à tous les niveaux : local, national, collectif, individuel, social, économique, politique… 

Elle décrit à la fois les changements observés (impact), et les projets de société à travers les mouvements politiques, et les politiques publiques. 

Elle rend compte et diffuse des solutions à travers les réponses face à l’urgence climatique.

4) La Presse, le point de rendez-vous de toutes les parties prenantes

Toutes les parties prenantes de la société mobilisées à travers les contenus de la presse sur la transition écologique :

  • • Décideurs politiques
  • • Entreprises
  • • Individus citoyens

 

La presse interpelle et amène les parties prenantes à réagir par l’interprétation des sujets :

  • « réponses à l’urgence » et « adaptation des acteurs politiques/économiques » renvoie aux responsabilités et demandes des comptes
  • « comportement des individus » et « politique énergétique et transport »

 

Termes employés pour caractériser l'adaptation des acteurs politiques

 

La transition écologique est un sujet qui vous intéresse ? Notre outil Tagaday vous permet de réaliser des recherches sur tous les articles média parus, et de réaliser une veille pour vous tenir informés des nouvelles parutions au quotidien.

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10ème édition du classement annuel des personnalités les plus médiatisées dans la presse française

Paris, le 20 décembre 2022. Tagaday, plateforme n°1 des médias français, dévoile la 10ème édition de son classement des 1 000 personnalités les plus médiatisées dans la presse française.

Pour marquer cette décennie d’observation de la scène médiatique hexagonale, Tagaday étend cette année son périmètre d’étude. En complément de l’échantillon de 3 000 titres de la presse écrite (imprimée et en ligne), le panel s’enrichit de plus de 400 chaînes et stations de télé et de radios représentant 5 500 programmes différents.

  • – Politique, sport, business, culture & médias : quelles sont les personnalités qui ont marqué 2022 ?
  • – La présence des femmes a-t-elle évolué ?
  • – Guerre en Ukraine, élections présidentielles ou encore Coupe du monde, quels sont les impacts des grandes actualités de l’année ?
  • – La présence des médias audiovisuels dans cette nouvelle édition fait elle bouger les lignes ?
  • – Qui a émergé ? Qui a quitté la scène médiatique ?

Dans la série d’infographies qui suit, Tagaday dévoile en synthèse les résultats du classement des personnalités les plus médiatisées en 2022 :

  • – le classement général, toutes catégories et nationalités confondues,
  • – l’observatoire de la parité dans la presse française,
  • – le palmarès des personnalités par catégorie : politique, sport, culture & médias, business
  • – Le top 20 des personnalités les plus médiatisées il y a 10 ans

Elections, guerre en Ukraine et Coupe du monde à l’agenda de 2022.

Miroir d’une année inédite à bien des égards, le classement Tagaday 2022 des personnalités les plus médiatisées nous renvoie l’image nette d’une succession d’événements majeurs et de basculements qui ont secoué la France et le monde.

Elections et démissions

Des temps forts politiques et démocratiques en France tout d’abord avec l’échéance électorale quinquennale. Election présidentielle qui a vu, au terme d’une campagne marquée notamment par la montée en puissance de Jean-Luc Mélenchon (4ème, 268 237 citations et + 18 places), la réélection du Président sortant Emmanuel Macron (1er du classement comme en 2021 avec 1 022 737 citations) face à Marine Le Pen (368 024 citations et + 5 places), au plus haut dans le classement puisqu’elle se positionne à la deuxième place, juste derrière Emmanuel Macron et devant la Première ministre Elisabeth Borne (5me, 223 681 citations, + 37 places).

Du côté des autres candidats à la course élyséenne, on note les progressions : d’Eric Zemmour (7ème, + 8 places), Valérie Pécresse (10ème, + 6 places), Anne Hidalgo (14ème, + 3 places), Yannick Jadot (16ème, + 10 places) ou encore Fabien Roussel (20ème, + 72 places).

Politique aussi au-delà de nos frontières avec l’élection de Georgia Meloni (94ème), leader du parti d’extrême droite Fratelli d’Italia, à la présidence du Conseil des ministres italien le 22 octobre dernier. Avec 22 277 citations et + 1 331 places, elle enregistre d’ailleurs la plus forte progression du classement juste devant Pap Ndiaye (63ème, + 1 327 places), nommé ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse du gouvernement Borne et Victor Castanet (241ème, + 1 244 places), journaliste d’investigation et auteur de « Les Fossoyeurs », à l’origine du scandale Orpéa.

Outre-Manche, notons la valse au 10 Downing Street avec les démissions du Brexiter Boris Johnson (24ème, – 4 places) le 7 juillet dernier et de Lizz Truss (42ème, + 1 127 places), qui a démissionné seulement un mois et demi après son élection à la tête du parti conservateur.

La Russie attaque l’Ukraine et déclenche une crise mondiale

Une année 2022 marquée par la guerre d’invasion menée depuis le 24 février par le Kremlin en Ukraine et son effet domino sur tous les pans d’une économie mondiale déjà affaiblie par plus de 2 années de pandémie : crise énergétique majeure, pénurie et hausse des coûts des matériaux de construction et ses inflationnistes renforçant la crise du pouvoir d’achat. Ainsi, Vladimir Poutine, Président de la Fédération de Russie s’invite sur la 3ème marche du podium (367 995 citations, + 24 places). Volodymyr Zelensky, Président de l’Ukraine, fait de son côté son entrée dans le top 10 avec + 630 places (8ème, 200 633 citations)

L’appel du ballon

Enfin, la coupe du monde de football masculine au Qatar qui vient de se conclure sur la victoire de l’Argentine a naturellement tracé son sillon médiatique, oscillant entre passion pour le jeu, ses grands acteurs, et commentaires sur toutes les dimensions polémiques de la compétition (respect des droits humains, enjeux environnementaux, soupçons de corruption…).

Kylian Mbappé, 9ème (173 033 citations, – 3 places), meilleur buteur de la compétition, toujours en bonne position dans les 1 000 depuis 2018, s’impose comme la superstar médiatique de ce mondial. Il devance notamment le sélectionneur de l’Equipe de France, Didier Deschamps (12ème, – 2 places) ainsi que ses coéquipiers Antoine Griezmann (41ème, – 15 places) et Olivier Giroud (44ème, + 21 places), le nouveau meilleur buteur de l’histoire de l’Equipe de France.

Derrière Mbappé, nous retrouvons également l’argentin Lionel Messi (15ème, – 6 places) et le portugais Cristiano Ronaldo (35ème, – 7 places) qui disputait sa dernière Coupe du monde et dont les larmes au sortir du match perdu contre le Maroc ont fait le tour du monde.

La culture & les médias enregistre une présence record, l’économie toujours à la peine

Le panel d’étude enrichit par les médias audiovisuels signe la montée en puissance de la visibilité de la catégorie culture & médias avec 36% de personnalités (+ 15 points par rapport à 2021).

Ainsi, ce sont six personnalités de la catégorie qui font leur entrée dans le top 50 (contre 0 dans le top 50 en 2021). Parmi les belles entrées notons la présence de Clara Luciani à la 26ème place (+ 293 places), Stromae (38ème, + 899 places) ou encore Juliette Armanet (40ème, + 628 places)

Une visibilité accrue de la culture & des médias qui s’accompagne ainsi d’une baisse pour les catégories sport (34%, – 12 points), malgré le mondial, et politique (26%, – 1 point). La catégorie business de son côté, stagne toujours discrètement à 3%.

+ 1,9 point : c’est la hausse de la présence des femmes dans le classement qui enregistrent ainsi une visibilité toujours très minoritaire et néanmoins record depuis sa création. Présentes à hauteur de 20,4% en 2022 elles enregistrent 20% du total des citations.

Une hausse qui s’explique en majeure partie par l’intégration des médias audiovisuels dans cette édition et son effet sur la montée en puissance de la catégorie culture & médias, catégorie dans laquelle les femmes sont historiquement plus présentes.

Elles sont cette année 115 issues de cette catégorie (+ 39%) contre 56 femmes politiques (- 14%), 28 sportives (- 6%) et 1 femme de la sphère business (- 50%).

A noter : si les femmes politiques sont globalement moins nombreuses dans ce classement 2022, il n’en reste pas moins qu’elles occupent quatre des places d’un top 5 fortement marqué par le contexte électoral du début d’année.

1ère édition des 1 000 de la presse : quelles étaient les têtes d’affiche il y a 10 ans ?

Note Méthodologique

Le classement 2022 des 1 000 personnalités les plus médiatisées dans la presse française a été réalisé du 1er janvier au 15 décembre 2022 à partir d’un échantillon de 3 000 titres de la presse française et sites du web éditorial ainsi que de 410 chaînes et stations TV/radio (plus de 5 500 programmes différents pour 2 400 heures par jour indexés en temps réel). Les articles paraissant dans plusieurs éditions de publications print régionales ne sont comptabilisés qu’une fois.

À propos de Aday

Aday indexe et archive en continu toute la presse écrite, Web ou papier, la télévision et la radio. La plate-forme Tagaday analyse et restitue à une clientèle de décideurs et de communicants les contenus pertinents et toutes les retombées médias de leurs alertes : veille de crise, de la concurrence, de la réputation… Revues de presse, panoramas et bilans, analyses quanti et quali, recherches d’archives : tous les services Tagaday rémunèrent les éditeurs par un prélèvement à la source s’appuyant sur un marquage numérique traçant chaque contenu et chaque usage de chaque client.
Avec toute l’intelligence artificielle nécessaire et ce qu’il faut d’esprit, Tagaday sert le marché de la veille et de l’analyse des médias avec une précision et une rapidité inégalées.
Au fil de son développement, Aday a déployé des solutions techniques originales en matière de marquage des contenus texte, marquage des contenus image et traitement automatisé de la parole.

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Paris, 19 décembre 2022 – Alors que la Coupe du monde de football vient de se terminer avec la victoire finale de l’Argentine, Tagaday, plateforme n°1 des médias français et observateur privilégié de la scène médiatique hexagonale, a mesuré l’évolution de la couverture médiatique de cet événement dans la presse écrite, imprimée et en ligne et dans les médias audiovisuels.

Quels ont été les joueurs les plus visibles ces dernières semaines ? Quel poids pour les différentes controverses liées à cet événement depuis 12 ans ?

Ci-après les résultats de l’étude.

Kylian Mbappé « superstar » des médias, devant Giroud et Griezmann

Meilleur buteur de la compétition et détenteur de plusieurs records de précocité, Kylian Mbappé est clairement la star médiatique de cette Coupe du monde. Avec 44 016 citations depuis le 1er novembre 2022, il devance le nouveau meilleur buteur de l’Histoire de l’Equipe de France masculine Olivier Giroud (24 603 citations). La presse revient largement sur l’histoire singulière de ce dernier, parfois nommé « le phénix » pour sa capacité à rebondir depuis son éclosion tardive au haut niveau (il jouait encore en Ligue 2 à l’âge de 24 ans). Antoine Griezmann complète le podium (24 106 citations) lui aussi fraîchement auréolé d’un record, celui du nombre de passes décisives en Equipe de France, et qui s’impose dans un nouveau rôle au milieu du onze tricolore.

Adrien Rabiot (14 266 citations) et le capitaine Hugo Lloris complètent le TOP 5, alors qu’Alfonse Aréola (1 079 citations), qui n’a pris part à aucune rencontre durant la compétition, a été le joueur le moins visible médiatiquement.

Depuis 2010, près d’un tiers de la production journalistique sur la Coupe du Monde au Qatar évoquait les différentes controverses.

Depuis l’attribution de la Coupe du Monde au Qatar le 2 décembre 2010, les polémiques se sont multipliées concernant les conditions d’attribution de l’organisation de la compétition, mais aussi son impact environnemental, les conditions de travail sur les chantiers et plus globalement sur les droits humains dans le pays. Les médias se sont-ils fait le relai de ces problématiques et dans quelle mesure ?

Le volume global d’articles traitant de la Coupe du Monde a considérablement augmenté durant l’année 2022 avec une nette et logique accélération à l’approche et durant la compétition. Le pourcentage des sujets polémiques a suivi une courbe différente, globalement stable entre décembre 2010 et octobre 2022 (30% des articles au global) à l’exception de l’année 2015 (45%), considérée comme l’année du début du « Fifagate ». Ce pourcentage a atteint un nouveau record en octobre 2022, juste avant le début de la compétition, période au cours de laquelle près de la moitié (49% et même 56% pour les médias audiovisuels) des papiers traitaient de sujets controversés, qu’il s’agisse de la climatisation des stades, du respect des minorités sexuelles ou des conditions de travail et décès des ouvriers sur place.

A noter qu’à partir des premiers matchs, le ratio d’articles et sujets polémiques a commencé à baisser (31%) pour revenir dans la moyenne. Les performances de l’équipe de France et de ses joueurs, en particulier Kylian Mbappé, Olivier Giroud et Antoine Griezmann, très commentées, ne sont pas étrangères à cette évolution.

La polémique reste toutefois bien présente dans les médias tous supports confondus avec une accentuation de l’amplitude pour les programmes d’information de l’audiovisuel.

Note Méthodologique

L’étude a été réalisée sur la période allant du 1er janvier 2010 au 14 décembre 2022 par Tagaday, la plateforme numéro 1 des médias français. Ce classement a été établi à partir d’un échantillon de 3.000 titres de la presse française et sites du web éditorial. Les articles paraissant dans plusieurs éditions de publications print régionales ne sont comptabilisés qu’une fois. Un focus additionnel intégrant 397 chaînes et stations TV/radio (plus de 5 400 programmes différents pour 2 000 heures par jour indexés en temps réel) a été réalisé pour mesurer la visibilité des joueurs de l’équipe de France.

À propos de Aday

Aday indexe et archive en continu toute la presse écrite, Web ou papier, la télévision et la radio. La plate-forme Tagaday analyse et restitue à une clientèle de décideurs et de communicants les contenus pertinents et toutes les retombées médias de leurs alertes : veille de crise, de la concurrence, de la réputation… Revues de presse, panoramas et bilans, analyses quanti et quali, recherches d’archives : tous les services Tagaday rémunèrent les éditeurs par un prélèvement à la source s’appuyant sur un marquage numérique traçant chaque contenu et chaque usage de chaque client.
Avec toute l’intelligence artificielle nécessaire et ce qu’il faut d’esprit, Tagaday sert le marché de la veille et de l’analyse des médias avec une précision et une rapidité inégalées.
Au fil de son développement, Aday a déployé des solutions techniques originales en matière de marquage des contenus texte, marquage des contenus image et traitement automatisé de la parole.

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Paris, octobre 2022 – Pénurie de main d’œuvre, de masques, de semi-conducteurs, de matériaux ou encore plus récemment d’énergie ou d’essence… qu’elles soient simplement craintes ou avérées, les ruptures de chaînes d’approvisionnement se sont multipliées depuis près de 3 ans sous l’effet de la pandémie de Covid-19 puis de la guerre en Ukraine. Quelles pénuries ont été les plus traitées par les médias ? Le traitement de ces thématiques est-il un phénomène nouveau ? Le rythme est-il en accélération ?

 

Tagaday, plateforme n°1 des médias français et observateur privilégié de la scène médiatique hexagonale, a mesuré l’évolution de la visibilité médiatique de ces événements dans la presse écrite, imprimée et en ligne et dans les médias audiovisuels.

Ci-après les résultats de l’étude.

Pénurie de carburant : les médias font le plein

Avec respectivement plus de 57 000 et près de 35 000 citations du 1er janvier au 16 octobre 2022, le volume d’emplois vacants dans presque tous les secteurs et les difficultés d’approvisionnement en semi-conducteurs, en particulier pour les marchés de l’informatique, des télécoms et de l’automobile, sont les deux thèmes les plus couverts médiatiquement depuis janvier 2021. Sur une courte période, la pénurie de vaccins a toutefois enregistré une pression médiatique mensuelle plus importante avec 22% de l’ensemble des articles traitant de pénurie en janvier 2021.

 

Toutefois, sur la période récente, c’est la pénurie d’essence qui se démarque très nettement avec un record de près de 20 000 citations sur les 16 premiers jours d’octobre 2022 dans la presse écrite (imprimée et en ligne) et dans les médias audiovisuels. Soit plus de 3 fois plus que le précédent record mensuel enregistré par la pénurie de main d’œuvre en août 2022 (5 822 citations). Ainsi, sur le début du mois d’octobre 2022, 49% des articles traitant de pénurie étaient consacrés aux conséquences du blocage actuel dans les raffineries.

 

Autre élément notable, la pénurie sur le secteur énergétique, qui enregistrait 641 citations en mai 2022, progresse très fortement (X6) pour atteindre 4094 citations en septembre 2022 (record sur la période), une thématique qui devrait demeurer très présente dans les prochaines semaines, en particulier si l’hiver est rigoureux. Notons également un pic pour les  sujets autour des pénuries de produits alimentaires en avril et mai 2022, la moutarde et l’huile de tournesol en tête.

Une fréquence inédite du « sujet pénurie » depuis 2 ans.

Le traitement médiatique du sujet pénurie depuis 2021 est inédit. Si le sujet avait été ponctuellement très présent en mai 2016 en lien avec le blocage de raffineries dans le cadre de manifestations contre la loi travail, puis en mars 2020 au début de la pandémie de Covid-19 (record mensuel de citations sur 10 ans), la présence du terme pénurie dans la presse écrite (imprimée et en ligne) explose sans discontinuer depuis près de deux ans avec une grande variété de thèmes faisant l’actualité.

Note Méthodologique

Cette étude Tagaday a été réalisée du 1er janvier 2012 au 16 octobre 2022 à partir d’un échantillon de 3 000 titres de la presse française et sites du web éditorial. Les articles paraissant dans plusieurs éditions de publications print régionales ne sont comptabilisés qu’une fois. Un focus additionnel a été effectué du 1er janvier 2021 au 16 octobre 2022 en ajoutant 397 chaînes et stations TV/radio (plus de 5 400 programmes différents pour 2 000 heures par jour indexés en temps réel).

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Avec toute l’intelligence artificielle nécessaire et ce qu’il faut d’esprit, Tagaday sert le marché de la veille et de l’analyse des médias avec une précision et une rapidité inégalées.

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Paris, le 8 septembre 2022 – Canicules, incendies, sécheresse, records de chaleur… Les événements climatiques extrêmes se sont multipliés durant cet été. A tel point qu’1 Français sur 5 affirme avoir pris conscience cet été des enjeux climatiques*. Côté médias, des journalistes ont dénoncé le traitement médiatique des événements météo extrêmes et le déficit de lien de causalité fait entre ces évènements et le dérèglement climatique. Rédactions interpellées et devant se justifier et polémiques sur les réseaux sociaux d’un côté, engagement pour un tournant vert de l’autre, le débat trouve un prolongement en cette rentrée 2022. Exacerbé par l’augmentation des prix de l’énergie, l’enjeu climatique continue de susciter débats et polémiques, des appels à la sobriété du gouvernement aux jets privés des milliardaires en passant par les modes de déplacement des joueurs du PSG.

Mais quelle a réellement été la couverture médiatique des événements climatiques extrêmes durant l’été ? Quelle est la réalité et le pourcentage de papiers qui ont fait ou non le lien entre ces évènements et le dérèglement climatique ?

Tagaday, plateforme n°1 des médias français et observateur privilégié de la scène médiatique hexagonale, a précisément mesuré, du 1er juin au 31 août, la couverture médiatique des phénomènes météos extrêmes dans la presse écrite, en ligne et dans les médias audiovisuels.

L’étude comporte également un comparatif sur la présence ou non de lien de causalité entre ces évènements et le dérèglement climatique entre 2019 et 2022.

* Sondage BVA pour Orange, août 2022

 

Ci-après les résultats de l’étude.

352 750. C’est le nombre de sujets consacrés aux événements climatiques extrêmes (canicules, incendies, sécheresse, records de chaleur) entre le 1er juin et le 31 août 2022, dans les titres de presse écrite, en ligne et dans les médias audiovisuels. Soit 1 papier sur 25 si l’on prend en compte l’intégralité de la production journalistique durant la même période. S’il s’agit d’une couverture médiatique très importante, elle représente en volume la moitié de celle de la guerre en Ukraine entre janvier et juin 2022 (2 articles sur 25) et reste loin du record absolu lors du 1er confinement lié à la pandémie Covid-19 (10 articles sur 25 entre mars et mai 2020).

La période a été marquée par trois pics assez nets dans le traitement de ces événements climatiques correspondants aux 3 principales vagues de chaleur. Le premier a eu lieu lors de la première vague caniculaire mi-juin, avec 39 514 sujets entre le 15 et le 21 juin 2022.

Accompagnant la seconde vague, deux incendies sont déclarés à La Teste-de-Buch et Landiras le 12 juillet, en Gironde, favorisant le pic médiatique le plus important de l’été avec 45 956 sujets entre les 13 et 19 juillet, record hebdomadaire sur la période d’étude. Un pic quasi équivalent sera enregistré entre le 10 et le 16 août (45 313 sujets), avec notamment la reprise du feu de Landiras. Les incendies spectaculaires en Gironde et dans les Landes ne doivent pas faire oublier ceux qui, un peu partout en France, ont ponctué les mois de juillet et août, dans les Bouches-du-Rhône, le Finistère, l’Hérault, l’Ardèche, le Gard, l’Isère mais aussi le Maine-et-Loire, l’Aveyron, la Loire-Atlantique ou encore dans le Jura.

7% des articles ont fait le lien entre événements météo extrêmes et dérèglement climatique.

Sur la période, 7% des articles traitant des événements climatiques extrêmes ont également abordé le dérèglement climatique. Ce qui représente un peu moins d’1 article sur 300 sur l’ensemble de la production journalistique sur la période (0, 3 % de pression médiatique). C’est deux points de plus que lors de la canicule de 2019 (5%) soit une augmentation de 28%.

On observe sur la fin de l’été 2022 une assez forte progression de la part des articles associant événements météo extrêmes et dérèglement (11,4% entre le 24 et le 31 août 2022).

En proportion, ce sont les articles liés aux records de chaleur qui évoquent le plus souvent le dérèglement climatique (19%), devant la sécheresse (9%) et les feux de forêt (8%).

Note Méthodologique

Méthodologie : cette étude Tagaday a été réalisée du 1er juin au 31 août 2022 à partir d’un échantillon de 3 000 titres de la presse française et sites du web éditorial et de 397 chaînes et stations TV/radio (plus de 5 400 programmes différents pour 2 000 heures par jour indexés en temps réel). L’étude a également été réalisée sur la période du 1er juin au 31 août 2019 sur le même corpus médiatique et selon la même méthodologie.
Les articles paraissant dans plusieurs éditions de publications print régionales ne sont comptabilisés qu’une fois.

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Guerre en Ukraine

Paris, le (date) 2022 – A compter de l’invasion du territoire Ukrainien par les forces russes le 24 février dernier, la guerre en Ukraine s’est imposée de façon massive dans le paysage médiatique.

Tagaday, plateforme n°1 des médias français et observateur privilégié de la scène médiatique hexagonale, a observé et mesuré, du 1er janvier au 30 juin, l’évolution de la visibilité médiatique de l’événement dans la presse écrite, en ligne et dans les médias audiovisuels.

Ci-après les résultats de l’étude.

Impact guerre en Ukraine

Guerre en Ukraine : 1 article ou chronique sur 12 sur la période étudiée

Si la présence médiatique de la guerre en Ukraine n’a pas atteint le niveau record de la couverture réservé au Covid entre les mois de mars et mai 2020 (plus d’1 article sur 3), elle est toutefois très importante et comparable à celle du mouvement des gilets jaunes.

A l’instar de la pandémie, la guerre en Ukraine est devenue un « sujet global » présent sous une forme ou sous une autre dans de nombreuses rubriques très différentes (internationale, politique, économie, immobilier / BTP, énergie, etc.) et autour de thématiques touchant le quotidien des français (inflation, consommation, etc.).

Assez logiquement, la période voit également l’émergence d’une nouvelle figure médiatique en la personne de Volodymyr Zelensky, Président de l’Ukraine. Cependant, son exposition médiatique en France ne représente pour l’instant que la moitié de celle du Président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine, personnalité étrangère la plus citée dans la presse française depuis le début de l’année.

Note Méthodologique

Méthodologie : cette étude Tagaday a été réalisée du 1er janvier au 30 juin 2022 à partir d’un échantillon de 3 000 titres de la presse française et sites du web éditorial et de 397 chaînes et stations TV/radio (plus de 5 400 programmes différents pour 2 000 heures par jour indexés en temps réel).
Les articles paraissant dans plusieurs éditions de publications print régionales ne sont comptabilisés qu’une fois.

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Législatives 2022

Paris, le 15 juin 2022 – A quatre jours du second tour des élections législatives, Tagaday, plateforme n°1 des médias français, dévoile une étude inédite dans laquelle elle a mesuré du 1er mai au 13 juin, la visibilité médiatique (presse écrite, en ligne et médias audiovisuels) des différentes listes et de leurs chefs de file.

Ci-après les résultats de l’étude.

Législatives 2022

L’étude réalisée par Tagaday vient confirmer la tendance observée ces dernières semaines. Avec 42% du total des citations sur la période analysée, la Nupes, pilotée par le leader de la France Insoumise, se taille la part du lion médiatique, et ce, dans toutes les typologies de presse (41% des citations pour la presse écrite, 45% pour la presse en ligne et 40% pour les médias audiovisuels). Logiquement, Jean-Luc Mélenchon occupe également la « pole position » devant les autres chefs de file politiques. Avec plus de 52 000 citations, ce dernier semble ainsi avoir profité de ses communications sur sa volonté de rejoindre Matignon et, assez logiquement, de la création de la Nupes le 7 mai dernier (la Nupes enregistre d’ailleurs un pic de visibilité médiatique la semaine du 1er au 7 mai avec 72 796 citations).

Notons la présence relativement faible de la majorité présidentielle jusqu’à la semaine du 5 juin, à des niveaux équivalents à ceux de LR et du RN.

Une faible visibilité tout au long de la période analysée qui vient se confirmer à l’heure du 1er tour puisque la majorité présidentielle n’enregistre « que » 12% des citations les dimanche 12 et lundi 13 juin, la plaçant derrière la Nupes (28%), le RN (25%), LR (19%) et à égalité avec Reconquête (12% également).

Au sein de la Nupes, notons la discrétion des écologistes (Julien Bayou se place avant-dernier dans le classement des chefs de mouvements avec 3111 citations), Fabien Roussel enregistre 4648 citations et Olivier Faure pour le PS est deux fois plus présent que le leader EELV avec 6 784 citations. Jean-Luc Mélenchon seul obtient près de 4 fois la couverture médiatique de ses alliés ensemble.

A noter également, la faible visibilité de Richard Ferrand, chef de file de Ensemble ! pour la majorité présidentielle, qui se positionne en queue de classement avec 2 925 citations (près de 18 fois moins que Jean-Luc Mélenchon toujours).

Enfin, en marge des grands partis, Debout la France – Les patriotes sont dans un mouchoir de poche avec le parti animaliste. Ce dernier, dans une certaine mesure, bénéficie d’une visibilité associée à l’originalité de ses affiches de campagne.

Note Méthodologique

Méthodologie : cette étude Tagaday a été réalisée du 1er mai au 13 juin 2022 à partir d’un échantillon de 3 000 titres de la presse française et sites du web éditorial et de 397 chaînes et stations TV/radio (plus de 5 400 programmes différents pour 2 000 heures par jour indexés en temps réel). Les articles paraissant dans plusieurs éditions de publications print régionales ne sont comptabilisés qu’une fois.

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Paris, le 31 mai 2022 – Un « e » la sépare d’Edith Cresson, première femme politique nommée cheffe d’un gouvernement en 1991. Alors que cette dernière tenait à être appelée Premier ministre, Elisabeth Borne, nommée à Matignon le 16 mai dernier, sera quant à elle Première ministre. Qu’en est-il dans les rédactions de la presse écrite, en ligne et dans les médias audiovisuels ?


Ci-après les résultats de l’étude
Tagaday, plateforme n°1 des médias français en une image.

Note Méthodologique

Cette étude Tagaday a été réalisée du 16 au 29 mai 2022 à partir d’un échantillon de 3 000 titres de la presse française et sites du web éditorial et de 397 chaînes et stations TV/radio (plus de 5 400 programmes différents pour 2 000 heures par jour indexés en temps réel). Chaque article citant Elisabeth Borne et les occurrences « première ministre » ou « premier ministre » est comptabilisé. Les articles paraissant dans plusieurs éditions de publications print régionales ne sont comptabilisés qu’une fois.

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Paris, le 21 avril 2022 – La prise de conscience des enjeux liés au dérèglement climatique est de plus en plus forte et, plus globalement, l’environnement est identifié dans différentes études d’opinion comme une des préoccupations majeures des Français dans le cadre de l’élection présidentielle.

Pourtant, de l’avis de nombreux commentateurs, le sujet n’a pas obtenu la place qu’il méritait dans le débat électoral. Pis, listant les conséquences apocalyptiques de l’inaction puis évoquant les solutions encore possibles dans les trois années à venir pour éviter un monde invivable, les deux derniers volets du 6ème rapport du GIEC, publiés respectivement les 28 février et 4 avril, n’auraient pas trouvé un écho médiatique à la hauteur du défi existentiel auquel nous devons faire face.

Qu’en est-il réellement ? Quel est le poids de l’environnement d’une façon générale dans les médias français (presse écrite, en ligne, TV et radios) ces dernières semaines et celui du GIEC en particulier ? Est-ce que la guerre en Ukraine et ses conséquences ont « tout emporté » ? Quelle place pour la thématique « environnement » dans les sujets dédiés à l’élection présidentielle ?  

Ci-après les enseignements de l’étude Tagaday, plateforme n°1 des médias français.  

GIEC 2022 : 1 article ou sujet sur 500 du 1er février au 11 avril

Quelle visibilité médiatique pour la thématique environnement ?

Note Méthodologique

Cette étude Tagaday, plateforme n°1 des médias français, a été réalisée entre le 1er février et le 11 avril 2022 à partir d’un échantillon de 3 000 titres de la presse française et sites du web éditorial et de 397 chaînes et stations TV/radio (plus de 5 400 programmes différents pour 2 000 heures par jour indexés en temps réel). Les articles paraissant dans plusieurs éditions de publications print régionales ne sont comptabilisés qu’une fois.

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Communiqué de presse

Paris, le 20 avril 2022 – Observateur privilégié des médias, Tagaday, plateforme n°1 des médias français, a observé et mesuré l’évolution médiatique du Covid-19 dans les médias français depuis le début de la pandémie. Entre janvier et février 2020, aux prémices de la pandémie, le Covid faisait l’objet de 880 articles par jour en moyenne « seulement », moins de 1% des sujets traités dans les médias français. Le 20 mars 2020, quatre jours après l’annonce du 1er confinement, le sujet dépassait tous les records avec 19 187 citations sur une seule et même journée.

25 mois plus tard, alors que le conflit ukrainien et l’élection présidentielle accaparent les esprits, qu’en est-il de la couverture médiatique réelle du Covid sur l’ensemble de cette longue période ? Dans la série d’infographie ci-dessous Tagaday dresse le bilan d’un phénomène médiatique inédit dans sa puissance et sa durée, de façon globale et par typologie de médias, en volume et en pression médiatique et, pour février et mars 2022, par comparaison avec la guerre en Ukraine.

Évolution de la présence médiatique du Covid

Février – mars 2022 : l’Ukraine prend le pas sur le Covid

Note Méthodologique

Cette étude Tagaday, plateforme n°1 des médias français, a été réalisée entre le 1er janvier 2020 et le 31 mars 2022 à partir d’un échantillon de 3 000 titres de la presse française et sites du web éditorial et de 397 chaînes et stations TV/radio (plus de 5 400 programmes différents pour 2 000 heures par jour indexés en temps réel). Les articles paraissant dans plusieurs éditions de publications print régionales ne sont comptabilisés qu’une fois.

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